Au
XIIIe siècle un vent de mysticisme souffle
sur Kairouan avec la multiplication de Marabouts
(45 Zaouias)
Edifice construit autour de la sépulture
d'un saint personnage et autrefois
consacré à l'enseignement religieux et à la perpétuation des pratiques "tariqa" soufies jouissant d'une véritable aura même auprès des contrées enfouies, enclavées ou lointaines.
c'est aussi un sanctuaire où autrefois la vie sociale et même politique était totalement régulée.
Le soufisme est un véritable mouvement mystique et spirituel de l'Islam qui met l'accent sur l'amour de dieu . Une école d'extase passive sacrée et sacralisée qui témoigne d'un passé glorieux. Les adeptes cherchent à travers des transes, chants et de la musique la protection de dieu, la purification et le recueillement.
De nos jours, les gens y vont souvent en "ziara" (visite) à l'occasion d'une
fête religieuse chercher dans le sanctuaire
un havre de paix et de quiétude.
Les femmes, particulièrement celles qui
ont des problèmes y restent beaucoup plus
longtemps.
Elles formulent autour du "tabut" (catafalque) des voeux
au saint "Ô saint,
donne moi ceci ou celà- je souhaite avoir
un enfant-faites que je tombe enceinte-je
souhaite que mon mari ne me quitte pas-
je souhaite que ma fille passe son bac ..."
Pour exhausser leurs voeux elles préparent une "zerda" (festin en l'hônneur d'un saint) en sacrifiant
un mouton et en préparant un couscous qu'elles
offriront aux visiteurs pour la "sadaka" (aumône)
Elles cherchent même
à travers les rencontres avec d'autres femmes
une communication thérapeutique histoire
de patienter et de trouver un palliatif
à leurs problèmes..
En plus de l'incontournable "chamaâ" (bougie) et des "bkhours" (encens) elles apportent des offrandes "oueda" (promesse)à "cheikhat ezzaouia" appelée aussi "mkadema" un mouton, une
chèvre ou même un poulet de campagne "sardouk arbi "
de couleur rouge qui serviront à la préparation d'un copieux couscous le tout agrémenté
de temps à autres de danses frénétiques
"nawba" ou "banga" pour chasser les "jnouns" (esprits) au
son des bendirs (tambours)
Encore aujourd'hui les gens ne jurent que
par Dieu "wallah"
le prophète "wa
ras Mohamed" et les marabouts
"wa ras sidi "
(sur la tête de Saïed Sahbi) "yedogni" (se faire piquer par Saïed Sahbi)
Mohamed Rebai
info@kairouan.org
Sidi Arafa (1473-1542)
Heros national ayant combattu à la fois les Ottomans et les Espagnols au XVIe siècle. De son vrai nom Arafa Ibn Essoufi El kebir El Aref Billah Ahmed Ibn Makhlouf Echabbi.
De mère kairouanaise (Om el Ezz) et de père originaire d'Echaba (Mahdia) El Aref Billah Ahmed Ibn Makhlouf Echabbi (1431-1492). Son père était un grand Imam Soufi (Echabia) malékite très influent parmi la population locale. A conduit et gagné deux grandes batailles contre les envahisseurs Espagnols alliés du souverain Hafside EL Hassen à El Baten (Sept 1535) et Monastir (12.11.1540).Appelé par les Espagnols (Le seigneur de kairouan, le roi de kairouan, Alfaqui, Cid Arfa, Cidiarphei)
Sidi
SIOURI
Sidi BEN GOUTA
Sidi BOUFENDAR - "Najji Aasamna min nar"- Abou fendar
Al Mouradi Alias Adhoum cadi- natif de Kairouan
au IXe de l'hégire- "cadi Adhoumi wal
mufti adhoumi Lechkoun nechki ya choumi"-
Proverbe Tunisien : Le cadi (juge) Adhoumi
et le mufti Adhoumi à qui vais je me plaindre?.
Sidi BENKHOUD- Abdallah
ben KHOUD Religieux et grand mécène
décédé en l'an 1191 de l'Hégire. le local
a longtemps servi à l'hébergement des
éleves et des familles nécessiteuses
Sidi
AKARREK - Nom étrange donné à l'école
Housseinite
Sidi
Abid EL GHARIANI
Sidi MESKINE
Sidi
ABDESSALEM
Sidi
ABDELKADER
SIDI YOUSSEF DAHMANI
Abou Youssef Yaquob Ibn Khalifa Al DAHMANI
Pieux juriconsulte Kairouanais mort en 689
H (1199 J.-C.)
Sidi
Amor ABADA Avec sidi Amor Abada le mysticisme
frôle la crédulité-forgeron élevé au rang de saint.
Bahloul IBN RACHED
Sidi
NECHBA
Sidi BOULKATA
- ancien centre d'objets perdus (LKATA)
Sidi ZID - Abdallah
Ibn Abi Zayd a écrit Errisala sur les
lois de la Charia islamique
Sidi LAYOUNI
Sidi LOUHAICHI
Sidi Ali LAOUANI
Sidi Nasr EL ABDI
Sidi LAOUAYEB situé
juste en face de bab Jalladine actuellement
démolie.
Sidi REBAH au cimetière jenah lakhdar
Sidi LAHBOURI-contigu à sayed Sahbi
Sidi ABDALLAH
SIDI
ATALLAH
Sidi
KEDIDI
Sidi BEN AMCHA
Sidi Salah KENAISSI
Sidi Bou TELLIS
Sidid RANNAN
Sidi Mabrouk MARNAOUI
Sidi ABDELJABAR (bab el kedda)
Sidi BOU RETAL TMAR (daouili ha dhar) au cimetière jenah lakhdar
Sidi KALLEL (démoli-errahba)
Sidi SEGNI (démoli-bab tounes)
Sayda
RIHANA ensevelie à bab Rihana (Grande mosquée)
Sayda TOUIBIA femme non voyante a guéri le grand Mufti Abou Mohamed Hamouda SADDAM d'une grande maladie tout en prononçant des mots bizarres
Sayda
MANOUBIA (Aïcha) ensevelie à proximité
de la mosquée ETTAOUFIK (Jneh Lakhdar).
ne pas confondre avec l'autre
Sayda MANOUBIA de Tunis.
Sayda
AICHA HELIOUIYA femme réputée pour
son grand charisme et sa grande divinité
.sa Zaouia est sise à Dabaghine-Houmet
Jamaa.
Sidi Saad HARBAOUI
entretenu bénévolement par une brave femme du nom de Zohra mariée à Boubaker El Gharbali. situé près de Sidi Dahmani.
Sidi Abderrahman EL HABLI ETTABAI
Envoyé par Omar Ibn Abdelaaziz en l'an 100 H ainsi que neuf autres Imams islamiser les populations locales constituées pour la pluspart de berbères. les 10 Imams "al ayiama el achra".
Sidi GAIETH
Sidi EBDELLI
Sidi Ibn Neji BOU HOFRA
Sidi Hassine ALLANI - Décédé en 1225 H
Sidi Raïni l'aïeul des Saffar |