Tout Boon’mint, eune court’lette histoire (tinsion ch’est vite féni)
Six chint mil uros ! Six chint mil uros !
Hein (*) ?
(*) hein en chtimi ça veut dire "Est-ce permis de jeter de la sorte l’argent du contribuable par les fenêtres ?"
Dans le journal " Le Monde ", mercredi 16 janvier 2006 on trouve cet article : CONSTITUTION Les langues régionales s’invitent dans le débat sur la ratification du traité européen. Les défenseurs des langues régionales souhaitent saisir l’occasion de la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne pour permettre à la France d’adhérer à la Charte Européenne des langues régionales, signée le 7 mai 1999. Deux amendements au projet de loi constitutionnelle discuté à l’Assemblée Nationale à partir du mardi 15 janvier ont été déposés, portant sur le même objet : lever l’obstacle à la ratification de la charte. Le premier émane d’une cinquantaine de députés UMP. Rédigé à l’initiative de Marc Le Fur (UMP Côtes d’Armor), il réunit les signatures de la plupart des élus de la majorité bretons - parmi lesquels Pierre Méhaignerie -, alsaciens, corses, catalans,...Le PS propose également un amendement, porté par les deus députés du Finistère Marylise Lebranchu et Jean-Jacques Urvoas. Durant la campagne présidentielle le béarnais François Bayrou (MoDem, Pyrénées Atlantiques) s’était également prononcé pour la ratification de la Charte.
Patrick Roger
La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, signée à Budapest le 7 mai 1999, a été soumise à l’avis du conseil constitutionnel avant sa ratification. Le conseil constitutionnel a rendu son avis le 15 juin 1999 par décision n° 99-412 consultable en ligne à www.conseil-constitutionnel.fr/ decision/1999/99412/99412dc.htm Par cet avis, il déclare la charte européenne des langues régionales ou minoritaires non conforme à la Constitution de la République.