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Pour travailler avec un traducteur

 

Une fois que vous avez trouvé des noms de traducteurs potentiels, vous devrez faire votre choix et expliquer au traducteur ce que vous attendez de lui.

 

Comment choisir ?

CV et expérience

Lors de la prise de contact avec un traducteur, il est utile de lui demander son CV, ce qui vous permettra d’évaluer son niveau d’expérience et sa formation (une formation spécialisée dans un domaine scientifique est souvent beaucoup plus importante qu’une formation de traducteur), ainsi que son parcours personnel. Le tout vous donnera une idée de la comptabilité du traducteur avec votre projet.

 

Langue native

Utilisez toujours un traducteur qui travaille vers sa langue native : pour faire traduire un texte vers l’anglais, adressez vous à un anglophone natif. Il aura ainsi l’expérience linguistique et culturelle requise pour vous fournir une traduction de bonne qualité. Il y a très peu de traducteurs qui peuvent traduire vers plusieurs langues—si quelqu’un affirme pouvoir le faire, demandez-lui des références !

 

Prix

Normalement ce sont les traducteurs qui proposent un tarif ; il est rare qu’on impose un tarif particulier à un prestataire.

A la Direction de la communication, nous payons généralement entre 9 et 16 centimes au mot, en fonction de la spécialité et du niveau d’expérience du traducteur, et du délai demandé. Certains traducteurs appliquent une majoration à leur tarif normal si les délais de traduction demandés sont très courts.

Pour compter le nombre de mots dans le texte à traduire, vous pouvez utiliser la fonction Statistiques dans le menu Outils dans Microsoft Word. (Cliquez sur « inclure toutes les notes dans le calcul » si vous avez des notes de bas de pages).

Pour réduire la facture, vous pouvez sélectionner (en les surlignant, par exemple) certaines parties du texte à ne pas traduire, par exemple les noms de labo (s’ils restent en français dans la version finale), la bibliographie, les contacts chercheurs ou institutionnels, des tableaux éventuels... Parlez-en avec le traducteur avant de signer le devis, pour être sur que les parties à traduire sont bien identifiées et comptabilisées.

 

Cahier des charges

Le cahier des charges sert à clarifier les attentes du donneur d'ordre (vous) pour que la traduction soit effectuée dans un contexte clair. Les normes européennes sur la traduction mettent en avant l'importance de l'établissement du cahier des charges, pour assurer que traducteur et donneur d'ordre sont d'accord sur les modalités du projet de traduction.

 

Délai

Un traducteur peut traduire en moyenne environ 2500 mots par jour (pour des langues européennes). Pensez, quand vous négociez les délais de livraison, que votre traducteur a probablement d’autres projets à gérer en même temps que le vôtre.

 

Style

Détaillez pour le traducteur vos besoins de traduction. Quel est le public cible (lecteurs avertis, grand public...)? Sur quel support sera publiée la traduction (site web, revue scientifique, poster, magazine de vulgarisation) ? Plus vous donnez de renseignements au traducteur, plus la traduction sera cohérente par rapport à l’utilisation prévue.

En plus des renseignements sur l’utilisation de chaque document à traduire, la Direction de la communication envoie un guide stylistique générique (pour la traduction vers l’anglais) qui comprend les points suivants:

  • Orthographe : américaine
  • Terminologie : se référer au glossaire bilingue CNRS http://www.cnrs.fr/compratique/savoir/Utiliserlebonmot.htm
  • Typographie : selon le Chicago Manual of Style, mais CNRS et non pas « the CNRS»
  • Noms de labo : à laisser en français, tel que dans l’original

 

Eléments administratifs

Devis/factures

Assurez-vous que le traducteur puisse travailler légalement, c’est à dire qu’il ait un numéro SIRET ou AGESSA.

Demandez au traducteur d’établir un devis, avec le titre du document à traduire, le nombre de mots source à traduire, le prix HT et TTC, numéro SIRET du traducteur.

Une fois que vous aurez reçu le devis, vous établirez un bon de commande. Souvent, surtout si c’est une première traduction, les traducteurs ne commenceront à travailler qu’une fois reçu votre bon de commande. Il faudra prendre en compte ces délais administratifs dans votre calcul du temps pour effectuer la traduction.

Les traductions sont le plus souvent facturées par rapport au nombre de mots du document source, c’est à dire le document tel que vous le donnez au traducteur. Il existe cependant des traducteurs qui facturent au mot du document cible—le devis sera donc estimatif, et la facture reflétera le nombre de mots d’arrivée une fois la traduction terminée.

Dans un laboratoire, les factures de traductions sont parfois converties en heures de vacation. Mettez-vous d’accord avec le traducteur à l’avance si vous allez le payer avec un autre moyen qu’une prestation classique. (Ceci est aussi une possibilité pour un traducteur qui n’aurait pas de numéro SIRET ou AGESSA).

 

Documents référence à fournir

La travail du traducteur est loin d’être mécanique, et il faut souvent beaucoup de recherche terminologique et stylistique pour arriver à une bonne traduction. Vous pouvez vous assurer d’une meilleure qualité de traduction si vous fournissez au traducteur tous les documents qui peuvent l’aider dans son travail.

Pour la traduction vers l’anglais d’un communiqué de presse basé sur une publication scientifique, la Direction de la communication fournit :

  • le communiqué de presse français à traduire
  • l’article scientifique auquel fait référence le communiqué de presse
  • le glossaire bilingue administratif
  • un exemple de traduction d’un ancien communiqué de presse (comme exemple du style et de la phraséologie voulus)
  • noms de personnes à contacter en cas de questions Ce dernier point est important : les très bons traducteurs vont repérer, pendant la traduction, des ambiguïtés et incohérences éventuelles dans le document source, voire même des erreurs scientifiques. Ils ont souvent des questions ou commentaires par rapport au texte et à la traduction, qui peuvent améliorer la qualité du document d’origine.

Regardez la traduction une fois qu’elle vous est rendue : si le traducteur a mis des commentaires dans le texte, vous les verrez avant la publication du document ; si vous avez surligné des parties du document à ne pas traduire, assurez vous qu’elles soient cohérentes avec le reste du texte.

 

Le site du SFT comprend une page de conseils détaillant les risques de la traduction et les précautions à prendre.

Plus Voir la page de conseils

 

 

 

 

 

 

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