Karim Maroc

Saison	Club	Nb matchs	Nb buts
1976 - 1977	Olympique Lyonnais	11	0
1977 - 1978	Olympique Lyonnais	6	8
1978 - 1979	Olympique Lyonnais	31	6
1979 - 1980	Angers SCO	32	9
1980 - 1981	Olympique Lyonnais	17	10
1981 - 1982	FC Tours	32	4
1982 - 1983	Stade Brestois	33	5
1983 - 1984	Stade Brestois	34	0
1984 - 1985	Stade Brestois	21	1
1985 - 1986	Montpellier HSC	12	?
1986 - 1987	CD Logroñes	?	?
1987 - 1988	MC Oran	?	?
1988 - 1989	MC Oran	?	0

Saison	Club	Nb matchs	Nb buts
1976 - 1977	Olympique Lyonnais	11	0
1977 - 1978	Olympique Lyonnais	6	8
1978 - 1979	Olympique Lyonnais	31	6
1979 - 1980	Angers SCO	32	9
1980 - 1981	Olympique Lyonnais	17	10
1981 - 1982	FC Tours	32	4
1982 - 1983	Stade Brestois	33	5
1983 - 1984	Stade Brestois	34	0
1984 - 1985	Stade Brestois	21	1
1985 - 1986	Montpellier HSC	12	?
1986 - 1987	CD Logroñes	?	?
1987 - 1988	MC Oran	?	?
1988 - 1989	MC Oran	?	0

• 1976 - 1979 : Olympique Lyonnais
• 1979 - 1980 : Angers SCO
• 1980 - 1981 : Olympique Lyonnais
• 1981 - 1982 : FC Tours
• 1982 - 1985 : Stade Brestois
• 1985 - 1986 : Montpellier HSC
• 1986 - 1987 : CD Logroñes
• 1987 - 1989 : MC Oran

Natif de Tunis, de parent Algérien, Karim Maroc grandit dans les Charentes. Très jeune, il régale la chique sur les pelouses bosselées de l’US Saintes. C’est là qu’en 1976, il est repéré par le recruteur de l’OL qui el font venir entre Saône et Rhône. Meneur de jeu fin et élégant, Karim Maroc se heurte à un gros problème : à l’OL ce poste est dévolu à Monsieur Serge Chiesa qui fait partie des meubles et qui pour le coup est vraiment très bon. DU haut de ses 18ans, Karim n’a donc que peu d’espoir d’évoluer à son vrai poste. Il va profiter de la blessure d’Yves Mariot pour intégrer l’équipe fanion comme ailier gauche... alors que c’est un pur droitier. Le départ de ce dernier en 1977 aurait sans doute pu lui permettre de mieux s’exprimer mais voila, manquant d’expérience, l’OL préfère miser sur un trio avec Jean-Paul Bernard, Alain Olio et Daniel Xuereb, qui sont un peu plus expérimenté. Il ne disputera que 6 petits matchs cette saison là. La saison suivante il s’impose enfin chez les gones, toujours comme ailier gauche, en soutien de Jean Gallice et Jean-Marc Valadier. Conscient que ce poste n’est pas une solution pérenne, il est prêté à Angers pour la saison 1979-1980.

Dans le Maine, il peut enfin s’exprimer en milieu de terrain derrière un trio assez baroque : Patrice Lecornu - François Félix - Patrick Gonfalone. A titre individuel, il va faire une très bonne saison, avec plus de 30 matchs et 6 buts. Angers termine dans le ventre mou. Rapatrié à Lyon en fin de saison, il retrouve le banc de touche, ce qu’il apprécie assez moyennement. Malgré son temps de jeu limité, il inscrit tout de même 9 pions. En fin de saison, il quitte l’OL.

Malgré son statut de titu-plaçent à l’OL, il est retenu pour participer à la Coupe du Monde 1982, en Espagne. Pas forcément titulaire, il assistera du banc de touche au match de la honte. En cet été 82, créent la surprise en battant les Allemands lors du premier match. Après une défaite contre l’Autriche, il s’impose face au Chili. Malheureusement pour eux, avec ce résultat, une courte victoire des allemands permet aux 2 équipes d’êtres qualifiées… la RFA ouvre le score après 10 minutes de jeu… puis plus rien : 80 minutes de passe à 10. Dans cette équipe on retrouve pas mal de pensionnaires de la D1, comme Rabah Madjer, Mustapha Dahleb, Nordine Kourichi, Djamel Zidane… Karim s’imposera avec la sélection un peu plus tard et disputera également la Coupe du Monde au Mexique

A son départ de Lyon, Karim opte pour le FC Tours, où évolue notamment Delio Onnis. Les tourangeaux terminent dans le ventre mou du championnat mais atteignent la demi-finale de la Coupe de France, après avoir sorti Auxerre et Toulon notamment. Il perdront contre le PSG lors d’une séance de Tir aux but dantesque. le face à face entre Dominique Baratelli et Jean-Marc Desrousseaux, 2 spécialistes des pénos, tient toutes ses promesses : le PSG l’emporte 2-1 !!. Dans cette formidable équipe tourangelle, sans doute la meilleur, on a quelques beaux spécimens, comme Bruno Steck et Patrick Brulez en défense centrale, Guy Lacombe en meneur de jeu, etc… Karim Maroc réalise sa meilleure saison avec 10 réalisations.

Il ne reste pas en Touraine et part à Brest qui fait le forcing pour le recruter. dans le Finistère il va côtoyer quelques beaux spécimens également, avec Bernard Pardo, Gérard Bernardet ou encore Drago Vabec. Il fera 3 belles saisons au Brest Armorique, comme relayeur ou meneur de jeu. Moins en réussite devant le but, il reste néanmoins un atout considérable pour la jeune équipe brestoise. Avec son calme et son expérience, il est parfait pour encadrer la jeunesse finistérienne, qui connaitra une belle réussite au PSG. Lors de la saison 84-85, il est moins en réussite et doit partager le poste avec un breton très prometteur : Paul Le Guen. Arrivé en fin de contrat, il est laissé libre parles dirigeants brestois, pour services rendus.

Karim Maroc s’engage alors à Montpellier, en D2. Mauvais choix puisqu’il souffre grandement de la concurrence de Laurent Blanc qui jouait meneur de jeu à l’époque. Il ne fait qu’un an dans l’Hérault. Il tente l’aventure en Espagne, à Logroñes, en D2. Il va faire monter l’équipe à la faveur d’une belle 2ème place, mais ne reste pas. En effet, tenté par un retour aux sources, il rejoint la Mouloudia Oran. Il va y remporter ses premiers trophées avec un doublé Coupe Championnat en 1988 et disputera même une finale de Coupe des clubs champions africains l’année suivante. En pleine gloire (locale) il décide de rendre son tablier… laissant le souvenir d’un joueur simple, élégant…

Après sa carrière, il a pas mal bourlingué en Algérie, où il s’est occupé des moins de 20 ans pendant quelques temps.

Aujourd’hui il est revenu sur Lyon où il est la recherche d’un club amateur, susceptible de l’enrôler.

• Coupe du Monde

Coupe du Monde 1982

C'est dans une Espagne post-franquiste que se déroule la 12ème édition de la Coupe du Monde. Du fait de l'achèvement de la décolonisation et de la multiplication des pays, 24 équipes sont désormais invités, au lieu de 16 précédemment. Ces 8 nouvelles places bénéficient surtout aux autres continents que l'Europe. Problème : avec 24 équipes, difficile de faire une seconde phase à élimination directe, du coup, le 2ème tour est organisé en 4 poules de 3 équipes. Système un peu merdique s'il en est, mais cela permet de dégager 4 équipes pour les demis.

Coupe du Monde 1986

A la base, cette 13ème édition de la Coupe du monde devait se dérouler en Colombie. Mais bon, déjà à l'époque, c'était bien le bordel. Finalement, devant l'incapacité du pays accueillir la compétition, la FIFA s'est rabattue sur le Mexique.

Pour cette nouvelle édition, la formule change de nouveau. Exit le second tour sous forme de poule, trop long et illisible. Des huitièmes de finales sont organisés, à élimination directe. Du coup, comme il n'y a que 6 groupes, les 4 meilleurs troisièmes sont également qualifiés. Ca facilite les choses.