Gérard Buscher

Grand espoir de l'OGC Nice, Gérard Buscher va trainer sa grande carcasse à travers la France, de Nantes à Brest en passant par le Racing, Montpellier ou Valenciennes. Solide avant-centre, il sera même appelé à 2 reprises en équipe de France.
Gérard Buscher

En Bref

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5 novembre 1960
Attaquant
Saison Club Nb matchs Nb buts
1977 - 1978 OGC Nice 3 0
1978 - 1979 OGC Nice 28 6
1979 - 1980 OGC Nice 26 2
1980 - 1981 OGC Nice 27 6
1981 - 1982 OGC Nice 26 5
1982 - 1983 OGC Nice 28 5
1983 - 1984 FC Nantes 16 2
1984 - 1985 Stade Brestois 35 19
1985 - 1986 Stade Brestois 34 14
1986 - 1987 Stade Brestois 37 15
1987 - 1988 RC Paris 36 6
1988 - oct 1988 RC Paris 6 0
nov 1988 - 1989 Montpellier HSC 17 5
1989 - 1990 Stade Brestois 28 10
1990 - 1991 Valenciennes Anzin FC 27 3
1991 - 1992 Valenciennes Anzin FC 8 1
1992 - 1993 OGC Nice 14 1
1993 - 1994 OGC Nice 1 0
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Voir les stats détaillées de son parcours
  • 1994 : Champion de France de D2 (Nice)
  • 2 sélections en équipe nationale

Sa vie, son oeuvre

Sa carrière en club

Ce natif d’Alger fait ses débuts avec l’OGC Nice à la fin des années 70. Il fait ses débuts à 17 ans dans une équipe solide qui contient quelques pépites comme Josip Katalinski, Nenad Bjekovic ou Nambatingue Toko. A la fin de sa première saison, l’équipe perd ses meilleurs éléments et Gégé se voit propulser titulaire. Sa puissance et son sens du but font merveille et permet à son équipe de se maintenir relativement sereinement. Son association avec René Bocchi fonctionne assez bien mais c’est surtout défensivement que l’équipe a du mal. Ce phénomène s’accentue avec le départ de Jean-Marc Guillou en 79. Gégé est donc le phare offensif de Nice et contribue à maintenir l’équipe à lui tout seul. L’inéluctable se produit en 83 avec un 19ème place synonyme de descente. Il va cependant rester afin de fourbir ses dernières armes. Sa carrière pouvait enfin décoller

Gérard rejoint alors les champions en titre nantais. L’attaquant n°1 Vahid Halilhodzic est suspendu en coupe d’Europe et l’entraineur a besoin d’un bon n°9 pour jouer les intérimaires. Dans ce contexte, les dés sont un peu pipés et en championnat Coco Suaudeau privilégie son trio offensif habituel : Amisse à gauche, Coach Vahid dans l’axe et Baronchelli à droite. Le pauvre Gérard ronge son frein sur le banc. « J'ai vraiment cru qu'à Nantes, je pouvais espérer quelque chose. J'arrivais de D2 dans un club de grande réputation. C'était la joie. Je pense avoir réussi de bons matchs et d'ailleurs, j'avais toutes les faveurs du public. Tu sais, en définitive, le seul juge c'est le public. » En fin de saison, il demande à quitter le club, ce qui se passe sans mal. Il part alors encore un peu plus à l’ouest, au Brest Armorique.

A Brest commence une grande histoire d’amour. Devenu rapidement le chouchou du public, son passage coïncide avec lés plus belles heures du club, avant la folie des grandeurs. Associé à Pascal Mariini, il enchaine but sur but, tutoyant les meilleurs buteurs du championnat (Bernard Lacombe, Jules Bocandé, etc..) Membre permanent de l’Equipe de France espoir il fera ses débuts en Equipe A en 86, après le Mondial, pour un France-Suisse an amical au mois d’août. On le retrouvera en Equipe de France la saison suivante face à la RFA. Mais Henri Michel privilégiera Jean-Pierre Papin en attaque.

La première idylle brestoise s’interrompt pour une aventure de passage. Les sirènes pécuniaires du Matra attirent le bon Gérard en 87. Il va y croiser quelques stars sur le déclin (Pierre Littbarski, Enzo Francescoli, pour le plus grand Fiasco des années 80. une petite saison et puis s’en va… vers le sud et la chaleur de Montpellier. L’équipe a terminé 3ème à la surprise générale la saison suivante et s’appuie sur une génération en or (Carlos Valderrama, Laurent Blanc..) mais Gégé a perdu son mojo offensif. Avec l’arrivée du duo PailleCantona, il repart pour Brest.

La seconde idylle est celle de l’âge de raison « Je suis venu pour m’éclater » déclare-t-il à la presse.. ça commence à sentir la fin pour ce prolifique buteur du championnat. Il fait équipe avec Roberto Cabañas et apporte toute son expérience à la jeune génération, celle des Corentin Martins, Paul Le Guen… En fin de saison, le club est en proie à d’énormes difficultés financières et c’est à nouveau l’exode. Il se pose à Valenciennes en D2. Il va conduire le club à la remontée en 92 avant de rentrer dans le club de ses débuts, à Nice. Sur la côte il connaîtra le même succès avec une montée en 94, sur un titre de champion de D2, le seul de sa carrière.

Que devient-il ?

Il va trouver une reconversion dans son club où il s’occupe de l’équipe réserve pendant de longues années. Avec l’éviction de Gernot Rohr courant 2004, il accède au poste d’entraineur en chef le temps de finir la saison et arracher le maintien. L’arrivée du Corse Frédéric Antonetti le conduit à retrouver sa place.

En 2007, avec l’affaire de la vraie fausse démission du président et le vrai-faux départ du corse, l’ambiance est délétère sur la promenade. Le fond de la querelle semble être une sombre histoire avec l’équipe réserve et la mise à disposition des pros. Sur fond d’accusation d’incompétence et sans doute d’histoire d’oseille et de pouvoir, le torchon a bien brûlé. Aujourd’hui le calme est revenu avec le bon début de saison niçois, mais il ne serait pas surprenant que les démons du passé ressurgissent tôt ou tard…

Il est également Président de l'Association des Anciens Aiglons

En novembre 2009, Gégé part pour la Tunisie où il prend la succession de Fethi Laabidi à la tête du Club Sportif Hammam-Lif...

Photos

Gérard Buscher à Brest
Gérard Buscher à Brest
Gérard Buscher à Brest

Commentaires

Posté le jeu, 31/01/2013 - 14:21

En nov 2009, il ne se rend pas en Algérie mais en Tunisie pour entraîner l'équipe de Hammam-Lif.

Posté le ven, 07/06/2013 - 17:03

Voici un blog qui je lui ai dédié : http://gerardbuscher.blogspot.com