François Caldéraro
En Bref
Saison | Club | Nb matchs | Nb buts |
---|---|---|---|
1980 - 1981 | Stade de Reims | 0 | 0 |
1981 - 1982 | Stade de Reims | 0 | 0 |
1982 - 1983 | Stade de Reims | 6 | 1 |
1983 - 1984 | Stade de Reims | 14 | 7 |
1984 - 1985 | Stade de Reims | 1è | 2 |
1985 - 1986 | Stade de Reims | 5 | 2 |
1986 - 1987 | Stade de Reims | 26 | 17 |
1987 - 1988 | Stade de Reims | 19 | 7 |
1988 - 1989 | Stade de Reims | 19 | 3 |
1989 - 1990 | Stade de Reims | 25 | 15 |
1990 - 1991 | FC Metz | 32 | 10 |
1991 - 1992 | FC Metz | 36 | 19 |
1992 - 1993 | Paris Saint Germain | 23 | 6 |
1993 - 1994 | Paris Saint Germain | 7 | 0 |
1994 - 1995 | Toulouse FC | 36 | 25 |
1995 - 1996 | Toulouse FC | 26 | 13 |
1996 - 1997 | Toulouse FC | 31 | 8 |
- 1980 - 1990 : Stade de Reims
- 1990 - 1992 : FC Metz
- 1992 - 1994 : Paris Saint Germain
- 1994 - 1997 : Toulouse FC
- 1992 : Elu révélation de l'année
- 1993 : Vainqueur de la Coupe de France(PSG)
- 1994 : Champion de France(PSG)
Sa vie, son oeuvre
François Caldéraro aura passé une bonne partie de sa carrière au Stade de Reims, le 1er grand club français avec 2 finales de C1 perdues contre le Real de Di Stefano et consorts. Dans l'antichambre de la D1, il se forge un mental de vainqueur mais a tout de même du mal à percer. Ce n'est qu'une valeur sûre de D2. En effet, l'équipe oscille entre la 4ème et la 8ème place, ce qui est bien mais pas non plus merveilleux. Entre 1983 et 1990, les reimois ne joueront jamais les barrages pour l'accession l'élite.
Il signe au FC Metz, en 1990, où il va exploser. En 2 saisons sous le maillot grenat, il marquera 29 buts, qu'il ponctue systématiquement d'un saut de main, ce qui lui a valu le surnom de « Monsieur pirouette ».
A la faveur d'une blessure de JPP, il tutoie même l'Equipe de France, mais Michel Platini, alors sélectionneur, lui préfère Amara Simba, son rival au top but de Telefoot. Celui-çi se blesse juste avant l'euro. François y croit mais là encore, c'est la déception : c'est finalement Fabrice Divert qui s'envole pour la Suède
Ca ne l'empêche pas de signer au PSG en 1992, mais là, comme beaucoup d'autres avant et après lui, l'attaquant à la chevelure bouclée, en concurrence avec Georges Weah, dans le 4-4-1-1 d'Arthur Jorge, voit son temps de jeu se réduire considérablement : « Défonce-toi, tu joues une mi-temps. » lui dira même le coach à la moustache, c'est dire si il était désiré par l'entraîneur. A la fin de la première saison, le portugais lui sortira le grand jeu pour éviter qu'il ne parte « Je me suis trompé, tu es meilleur que Weah »... faut pas exagérer quand même. A François on ne la lui fait pas, mais il reste tout de même, ce qui lui offrira quelques jolies lignes sur son CV et une rancoeur tenace contre Arthur : « Tout le monde sait qu'Arthur Jorge ne faisait rien. Les entraînements, c'était Denis Troch, les causeries, il n'y en avait pas: 'Vous êtes les meilleurs , il faut gagner !'. Si c'est ça être entraîneur... c'est quelqu'un qui s'est fait passer pour un grand entraîneur sans faire grand chose »
En 1994, lassé d'attendre son heure, malgré les titres en pagailles (Champion de France, Coupe de France...), il part pour Toulouse. Le club est en D2 et n'a plus rien à voir avec l'époque Jacques Santini. François y trouvent des troisièmes couteaux en fin de carrière comme Jacky Paillard. Dans la ville rose, il retrouvera une seconde jeunesse, claquant but sur but et conduisant le club à la remontée en 1997. au total, sous les couleurs violettes, il marquera 50 pions. En fin de compte, François, le JPP du très pauvre, était plus proche de l'attaquant de D2 que de l'équipe de France... Il raccroche une fois la remontée acquise... le sentiment du devoir accompli.
Après sa carrière de footballeur François hésite entre son premier amour et une carrière d'entraîneur. Il essaiera donc la chanson, enregistrant un tube interplanétaire pour l'association 9 de coeur de JPP : "Le Football c'est la fête". Sa belle gueule, son côté flambeur et son goût prononcé pour les belles américaines le pousse même à enregistrer un autre titre, un slow franco-italien. Malheureusement, aucun producteur n'est assez avant-gardiste pour déceler en lui le talent de demain... ce n'est pas grave, va pour la carrière d'entraîneur, une vocation sans doute due à coach Arthur.
Il pose ses valises au FC Montauban, où il s'occupe des jeunes : -de 15, -de 17, responsable du Centre de Formation, puis accède à l'équipe 1ère. Adoptant la méthode de son mentor portugais, le club dégringole du CFA à la DHR, pour cause de difficultés financières.
Aujourd'hui François Caldéraro sent à nouveau l'appel du haut niveau et cherche désormais un poste d'entraîneur d'attaquants. Nul doute, étant donné le niveau de la L1 que bon nombre de clubs seraient intéressés.
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