LittleBigPlanet PS Vita TEST

À sa sortie fin février, la PS Vita affichait fièrement un Nathan Drake en pleine forme dans un tout nouveau Uncharted, l'un de ses meilleurs atouts issus de la PS3. Aujourd'hui, c'est Sackboy, autre grande figure de la machine de Sony, qui y pointe le bout de son nez et prend la relève. La portable tactile de Sony manquant cruellement de contenus originaux à se mettre sous la dent, le petit monde de LittleBigPlanet y est clairement le bienvenu.

Déjà apparu sur PSP en 2008 avec une version allégée comparée à ses modèles de salon, LittleBigPlanet s'affiche désormais sur Vita dans une aventure inédite. Les habitués y retrouveront immédiatement leurs marques. L'histoire est toujours soutenue par une narration amusante, avec ses habituelles pointes d'ironie si particulières accompagnant les tutoriels. Comme à l'accoutumée, la progression du Sackboy dans l'histoire est agrémentée de fonctionnalités supplémentaires et de différents gadgets (cordes, bazooka tactile, etc.). Sans oublier les véhicules plus ou moins bizarres qui parsèment les niveaux.

En somme, à peu près tout ce que l'on peut trouver sur PS3 est disponible ici pour s'éclater au sens propre comme au figuré dans cette version de poche. Après deux épisodes grandioses, la magie opère toujours avec cette série faite de petits bouts virtuels de cartons, de tissus, de papiers et nombreux autres éléments que l'on trouve à la papeterie ou au brico-marché du coin.

L'univers de LittleBigPlanet est toujours aussi fantaisiste, burlesque, voire enfantin, parsemé de mille et une petites choses à observer qui agrémente le chemin à parcourir. Entre plateformes et casse-têtes créatifs parsemés de pièges mortels, on croise quelques ennemis assez dociles dans l'ensemble. La partie sonore propose toujours ses ambiances aussi singulières que rafraichissantes, tout comme les niveaux qu'elle illustre, le tout ponctué par les petits bruitages typiques de la série.

Les développeurs se sont donc encore une fois cassé la tête en mille morceaux pour nous dégoter de nouveaux parcours aussi ingénieux que novateurs, évitant le bête portage, comme c'est si souvent le cas.

La Vita est ici largement sollicitée pour les fonctions hardware qui lui sont propres. S'ajoute donc aux actions permises par le Sackboy, des fonctions supplémentaires liées à l'écran tactile et au pavé tactile arrière. Le gyroscope de la machine est lui aussi mis à contribution de temps à autre. Les actions les plus récurrentes restent néanmoins les pressions tactiles sur les blocs bleus à l'écran et les blocs verts qu'il faut pousser vers l'intérieur en appuyant sur le pavé arrière de la machine.

Nous voilà donc (re)partis avec notre fidèle Sackboy pour arpenter cinq mondes découpés en plusieurs niveaux. S'inspirant ici de l'imaginaire enfantin façon Lewis Carroll, d'une cité rétro futuriste, de zones aquatiques, maison hantée, etc., le titre reste sur ses marques en proposant des univers variés, riches, colorés et toujours déclinés avec beaucoup humour.