XCOM Enemy Unknown TEST

Tout vient à point à qui sait attendre.

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Un jeu XCOM réussi, c'est exigeant. Impossible de faire dans l'approximation. Cette série a connu des hauts sur ses deux premiers opus - UFO puis Terror from the Deep-, mais ensuite, c'est vite parti en vrille. Il était temps d'en revenir aux fondamentaux. Voyons si c'est le cas.


Pour réussir un nouvel XCOM, il faut être exigeant à deux niveaux. Tout d'abord, sur la stratégie. La stratégie, ça peut-être tout et n'importe quoi. Le Général De Gaule disait : "pour faire le blocus de Monaco, il suffit de deux panneaux de sens interdit". On a quand même vu des conflits plus ambitieux. Pour un bon jeu de stratégie, il faut donc plus que deux panneaux de sens interdit : des armes aliens, des technos extra-terrestres, du contrôle mental, un département recherche, un terrain de jeu qui se déroule sur la terre entière.

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Il faut aussi être exigeant à un autre niveau. Depuis des années, des XCOM débarquent ; ils sont tellement éloignés de leurs aînés que l'on se demande comment ils ont pu un jour porter le nom de ce jeu mythique. On a donc par exemple eu droit à une sorte de Third Person Shooter (Enforcer) et du dogfight (Interceptor). Mais tournons la page avec Xcom Enemy Unknown. Enfin, sans la tourner. Car les joueurs d'UFO et de Terror sont un peu échaudés d'avoir vu une licence si malmenée, depuis 18 ans. Il faut donc les convaincre, enfin, les survivants, sans pour autant faire un jeu trop old school, car il faut bien admettre que ces jeux qui s'achevaient difficilement avec les cheats codes, au bout de centaines d'heures, seraient en total décalage avec les jeux actuels.

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Xcom Enemy Unknown commence à peu près comme des centaines de jeux. Les extra-terrestres envahissent la terre. Ils attaquent des points bien précis (les grandes villes de tous les grands pays : New York, Berlin, Paris, Pékin… Face au conflit généralisé qui se dessine, les pays font pour une fois oeuvre de solidarité. Ils font un pot commun et financent l'organisation XCOM. Celle-ci devra intervenir sur les points chauds du globe avec le maximum d'efficacité et le minimum de pertes. Pour avoir plus de sous et financer les prochaines missions.

Le problème, évidemment, c'est que l'ennemi a une technologie inconnue et plutôt puissante. Il faudra la récupérer, à la fin des missions, la comprendre dans les labos et la produire à grande échelle, pour combattre à armes égales.

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