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Haute-Marne (52)

 

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L'église de Vignory est un exemple remarquable d'architecture préfigurant le style roman. C’est l’un des rares édifices du nord de la France du tout début de l’ère romane qui a traversé l’histoire sans avoir subi de profonds remaniements, à l’exception de l’ajout, aux XV-XVIe siècles, de cinq chapelles ouvrant sur le bas-côté sud de l’édifice.

La construction de ce bâtiment doit être mise en relation avec la fondation d’un collège de chanoines par Hugues de Breteuil, en 1032, à la demande de Gui, sire de Vignory. 

La nef a été élevée au cours de la première moitié du XIème siècle alors que le chevet fut édifié entre 1050 et 1060 environ. Par une charte datée de cette époque, Roger, sire de Vignory, donne à l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon l’église nouvellement construite et consacrée à Saint-Etienne par l’évêque de Langres, Hardouin de Tonnerre.

 

 

Lorsque le visiteur franchit le portail de l’église, il est surpris par l’étonnante clarté qui règne à l’intérieur. Du seuil, il embrasse du regard la nef centrale à claire-voie, l’arc diaphragme ajouré, le chœur et les colonnes du déambulatoire. Une volée de marches permet de descendre dans la nef charpentée à 9 travées. C’est une des premières églises à posséder une nef en élévation à trois niveaux.

De grandes arcades en plein cintre à hauteur variable retombent sur des piliers quadrangulaires. Elles sont surmontées par l’étage à claire-voie composé de baies géminées séparées par des piliers de section carré qui ouvrent directement sur les bas-côtés. L’étage supérieur est percé de baies en plein cintre, une par travée, assurant l’éclairage de la nef principale. Le rapport entre les pleins et les évidements des murs d’élévation confère une certaine légèreté à ce grand vaisseau.

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L'église de Vignory ne possède pas de transept ; la nef et le chœur se succèdent sans transition. Un arc diaphragme percé de sept baies sur deux niveaux (5 + 2) en marque la séparation. Le chœur  à deux travées est encadré de bas-côtés voûtés.  

L’édifice se prolonge par un chevet à déambulatoire avec trois chapelles rayonnantes. Les arcades de l’hémicycle prennent naissance à même le sol. L’architecte a choisi d’alterner les piliers quadrangulaires et les colonnes.

L’édifice se prolonge par un chevet à déambulatoire avec trois chapelles rayonnantes. Les arcades de l’hémicycle prennent naissance à même le sol. L’architecte a choisi d’alterner les piliers quadrangulaires et les colonnes.

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Les deux colonnes centrales sont surmontées de chapiteaux sculptés en méplat. Sur les quatre faces du premier, deux lions stylisés s’affrontent de part et d’autre d’un arbre-palmette. Il s’agirait, selon E. Vergnolle, d’un emprunt aux motifs de tissus orientaux. L’autre chapiteau accueille sur les quatre faces de sa corbeille un superbe lion stylisé avec l’inscription LEO. Sur l’une des faces, l’inscription figure en écriture spectrale.

Le traitement des murs autour du déambulatoire marque une évolution par rapport au traitement de la nef. Ici, le maître d’œuvre module les espaces en utilisant pour alléger la structure, l’arcature aveugle et en encadrant les ouvertures par d’élégantes colonnettes.

 

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Le décor sculpté fait son apparition dans l’église de Vignory sous forme de frises et de chapiteaux traités en méplat. Outre les deux chapiteaux du déambulatoire, les piliers supportant les grandes arcades sont décorés d’une frise à motifs géométriques. 

A l’étage à claire-voie, chaque baie est séparée en deux par une courte colonne surmontée d’un chapiteau massif sculpté. Le traitement iconographique se réduit essentiellement à des motifs géométriques ou végétaux. Néanmoins, on note déjà l’apparition de l’animal, toujours représenté par paires affrontées, lions ou oiseaux. Ce sont les prémices du bestiaire roman.

 

 

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