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rencontre avec Ahmed Zeddam



Par son expertise en R&D, le Groupe est un acteur de référence dans les discussions mondiales sur notre industrie. A travers des politiques d’innovation et de normalisation dynamiques, France Télécom-Orange s’est positionné très tôt sur la question des impacts des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur le climat et l’environnement. Le Groupe met cette expertise et ces compétences spécifiques, portées notamment par sa Recherche & Développement, au service d’institutions majeures telles que l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), agence spécialisée des Nations Unies pour les TIC.

si vous travaillez au sein de l’UIT depuis 1988, vous n’en avez pas moins une longue histoire avec le Groupe. Quel  a été votre parcours?
Titulaire d’une thèse de 3ème cycle en électromagnétisme obtenue en 1980 à l’Université de Lille 1, j’ai rejoint le Groupe en 1982 au sein du CNET (futur Orange Labs) de Lannion. Mon parcours peut se décomposer en trois grandes phases.
Les années de recherche entre 1982 et 1990 ont été consacrées à l’étude de la compatibilité électromagnétique (CEM) des réseaux de télécommunications   par exemple : leur immunité face à des éléments perturbateurs de forte amplitude tels que la foudre. Dans ce domaine de la CEM en plein essor à l’époque, deux commandements guidaient notre action : “Tu ne perturberas point et tu ne seras point perturbé”. Durant cette période, j’ai également soutenu une thèse d’état sur le sujet de la protection des réseaux contre la foudre.
Les années de management et d’expertise ensuite, jusqu’en 2008, durant lesquelles je fus responsable d’une unité de recherche, chargée de travaux de CEM sur l’amélioration de la qualité de service chez les clients, la protection des réseaux, la sécurité électrique  et la normalisation, pour l’essentiel.

quel est le champ d’études de la Commission d’études 5? Et quel rôle y joue son président ?
Le mandat initial de la Commission d’études 5 en 2008 portait sur la “protection des installations contre les effets de l’environnement électromagnétique”, avant d’être élargi un an plus tard pour intégrer un volet “changement climatique”.
Quant au président, il doit à la fois nommer les présidents des groupes de travail, participer au choix des rapporteurs, rendre les arbitrages quand il y a un blocage dans l’approbation d’une norme, veiller au respect du programme de travail, assurer des missions de représentation etc.
Enfin, le poste de président offre une bonne opportunité pour faire du « lobbying » pour France Télécom-Orange et défendre les intérêts du Groupe dans le domaine.
Malgré le temps et le travail que requiert cette fonction, j’assure également pour le Groupe la coordination des travaux de l’UIT-T et je veille à rester en contact avec les équipes du laboratoire en assurant, par exemple, l’encadrement de thésards.


dernière mise à jour le 21 novembre 2011
 
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Expert émérite en compatibilité électromagnétique chez Orange et président de la Commission d’Etudes 5 “Environnement et changement climatique” de l’UIT-T.


La pyramide hiérarchique de l’UIT-T s’articule autour des commissions d’études. Au sein de chacune d’entre elles, on trouve plusieurs groupes de travail (trois pour la Commission 5), où sont étudiées plusieurs questions.
Un rapporteur est affecté à chacune de ces questions. La durée d’un mandat pour chacun des “postes électifs  ” (Président et vice-présidents d’une Commission) est de 4 ans. Il est renouvelable une fois.

Ainsi, Ahmed Zeddam a commencé comme rapporteur au sein de la Commission 5 en 1988, poursuivi en 1992 en tant que président d’un groupe de travail chargé de la protection des équipements, puis il est devenu vice-président de la Commission en 2000. Avant d’en prendre la présidence huit ans plus tard.

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