La Chine qui assure environ 95% de la production mondiale de terres rares pourrait bien voir son quasi-monopole s’effondrer : le Japon vient de découvrir un gigantesque gisement au fond de l’océan Pacifique. Deux solutions sont alors envisagées : développer de nouvelles technologies pour récupérer les métaux à une telle profondeur, ou tout simplement apprendre à s’en passer.
« Le Moyen Orient a le pétrole, la Chine a les terres rares », déclarait l’ancien président chinois, Deng Xiaoping, en 1992. Le pays fait de cette industrie sa priorité, parfois au détriment de l’environnement. Aujourd’hui les habitants de Baotou, une petite ville de Mongolie intérieure, commencent à entrevoir le revers de la médaille…
Dans l’espoir de devenir moins dépendant de Pékin, certains pays ont décidés de miser sur le recyclage des terres rares. Mais la tâche est loin d’être facile, et la rentabilité de cette activité n’est toujours pas prouvée. Aujourd’hui, Rhodia est l’unique entreprise européenne qui s’est lancée dans cette aventure risquée.
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