Culture

Jean-Baptiste Sastre présente dans la cour d’Honneur du palais des Papes sa mise en scène de la Tragédie du roi Richard II, dans la traduction de Frédéric Boyer (1). N’ayant pas le goût des ragots, nous ne tiendrons pas compte des rumeurs de dissension qui auraient accompagné les répétitions.

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Au théâtre des Carmes, Philippe Caubère se lance dans le vide laissé par la disparition, il y a un an, d’André Benedetto, et crée le spectacle sans doute le plus bouleversant de l’Avignon 2010. Ferdinand n’est plus dans le Roman d’un acteur ni dans l’Homme qui danse. Il est dans Benedetto. Il a choisi des chroniques et des poèmes. Il dit Vilar, il dit l’acteur, et on revoit Vilar comme on ne l’a jamais vu. Il dit Artaud, le Marseillais, ne reconnaissant pas au Mexique la crèche provençale, et on voit Artaud comme on ne l’a jamais vu.

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Le monopole de la fabrication de statues de sel appartient en principe à Dieu depuis son bel ouvrage avec la femme de Loth s’étant retournée pour voir le feu s’abattre sur Sodome et Gomorrhe. Il est des mortels dont l’outrecuidance et l’ego semblent ne pas connaître de bornes. Ainsi Jean-Pierre Formica, plasticien, invité des immenses crayères du domaine Pommery à Reims. Voilà donc avec un seul artiste la septième expérience contemporaine menée par la dame des lieux, Nathalie Vrancken.

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Andreas Kriegenburg, artiste associé au Deutsches Theater de Hambourg, a présenté à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, Der Prozess (le Procès) de Kafka, production de la Kammerspiele de Munich (1). C’est la première fois que ce metteur en scène et scénographe – né en RDA, il y a fait ses classes théâtrales sur le tas après avoir appris le métier de menuisier, il s’est notamment illustré par un long compagnonnage avec Dea Loher, dont il a créé une dizaine de pièces – montre son travail en France.

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Depuis son ouverture en octobre 2008, le 104, lieu de création et de production artistique dans le XIXe arrondissement, connaît bien des  vicissitudes. Projet phare de la politique culturelle de Bertrand Delanoë, le lieu était destiné à promouvoir toutes les formes d’art dans un faubourg populaire du nord-est parisien, au 104 rue d’Aubervilliers. En presque deux ans d’existence, l’établissement a déjà connu deux directions et peine à trouver son public.

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Samedi disparaissait Bernard Giraudeau à l’âge de soixante-trois ans, victime d’un cancer qu’il combattait depuis dix ans. L’émotion est intense et généralisée, ne se limitant ni au grand public ni aux rats de cinémathèque. Car, si une chose frappe dans ce qui aura été sa vie, ce n’est pas tant tel rôle, tel livre ou telle activité que l’image souveraine de liberté, d’honnêteté, de franchise, d’indépendance qu’il dégageait. Par son physique d’abord, son allure sportive et son regard perçant d’un bleu digne de celui de Burt Lancaster en son temps.

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Lorsque Philippe Avron paraît sur la petite scène dressée dans le jardin du Théâtre des Halles flanquée de deux platanes et adossée à un vieux mur de pierre, le public applaudit. Il applaudit cette présence discrète, ce comédien magnifique, fidèle à Avignon, élève de Lecoq, enfant du théâtre public qui fit ses débuts chez Vilar, dans la cour d’Honneur (les Rustres, l’Alcalde de Zalamea, l’Avare), poursuivant son chemin aux côtés de Benno Besson, Roger Planchon ou en duo, avec Claude Evrard, son vieux complice.

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Ça y est, la Fête est finie. Les Francofolies se sont achevées hier par les concerts de Carmen Maria Vega, Dub Inc et Diam’s.

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Comédien, réalisateur, écrivain et bourlingueur, né à La Rochelle, en Charentes-Maritimes en 1947, il a joué avec brio les séducteurs romantiques de comédie et les héros tragiques, avant de passer à la réalisation et, avec succès, à l'écriture.

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Poète lunaire, chroniqueur plein de tendresse d’un monde qui ne tourne pas rond, Alain Souchon était aux anges hier soir sur la  scène du Saint-Jean d’Acre. Pour sa « Fête à », il a invité son public à « sauter en l’air » afin de sentir plus léger et mieux résister aux pesanteurs du quotidien. Un lâcher-prise bienvenu pour un spectacle tout en douceur auquel a participé son pote Maxime Le Forestier, avec lequel il a repris du Brassens et interprété « En bas là-bas ».

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