La Peur Matamore, de Denis Podalydès. Éditions du Seuil-Archimbaud, 168 pages, 15 euros
Culture
d’Erri De Luca, traduit de l’italien par Danièle Valin. Éditions Gallimard. 138 pages, 15 euros. Le Jour d’avant le bonheur,
La Rochelle, envoyé spécial.
Depuis vingt ans, on ne pouvait voir ses films, dont un imbroglio judiciaire a, de plus, menacé jusqu’à l’intégrité. Rencontre avec Pierre Étaix sur trois étapes de son œuvre, à La Rochelle, où l’on a pu apprécier le magnifique travail de restauration permis par le mécénat.
Yoyo est votre second long métrage. Comment est-il né ?
Le Crime du beau temps, de Michel Chaillou, Gallimard «Haute enfance», 194 pages, 17,90 euros.
La cause est entendue : Michel Chaillou est un romancier généreux. Moins par la prolificité de sa production, un peu plus de vingt-cinq titres depuis Jonathamour, en 1968, que par sa façon d’offrir en partage son insatiable gourmandise des mots. Le petit volume qu’il fait paraître dans la collection « Haute enfance » apparaît en l’espèce comme l’une de ses très belles réussites.
Qu’un film (en l’occurrence il faudrait dire une œuvre, ce qui s’appelle une œuvre) puisse toucher au plus vif de ce dont souffre notre société, avec la précision de l’acupuncture, et qu’il le fasse sans phrases, comme en se jouant, par la grâce de l’image, des acteurs, du rire et de l’émotion qu’ils éveillent, voilà qui n’arrive pas tous les jours. Et qui a rempli ma semaine. À ceux qui verront ce film dans dix ans, dans vingt ans, je dis d’avance : la France de 2010, ne cherchez pas, c’était ça. Elle est là.
Mercredi 14 juillet à 16 h 30, cour Saint-Louis (salle de l'ISTS, 1er étage), en partenariat avec la revue Cassandre : « La gauche face à l'enjeu culturel », avec la participation de Pierre Laurent.
Jeudi 15 juillet à 10 h 30, en partenariat avec les Amis de l'Huma Vaucluse, au cinéma Utopia, projection de Jaffa, la mécanique de l'orange, d'Eyal Sivan, suivie d'un débat avec Hassan Zerouki, journaliste à l'Humanité, et Colette Georges de l'Union juive française pour la paix.
Petits Meurtres à l’anglaise, de Jonathan Lynn, Royaume-Uni–France, 1 h 38, 2009.
Olivier Neveu, maître de conférences en arts du spectacle à l’université de Strasbourg, auteur de Théâtres en lutte. Le théâtre militant en France des années 1960 à aujourd’hui (Éditions La Découverte, 2007), témoigne de l’apport incommensurable d’André Benedetto. Un an après sa disparition soudaine, le 13 juillet 2009, pendant le Festival d’Avignon. Le Théâtre des Carmes, son théâtre, propose de nombreuses rencontres (1).
Mercredi 14 juillet à 16 h 30, cour Saint-Louis, avec la revue Cassandre : « La gauche face à l’enjeu culturel », avec la participation de Pierre Laurent.
Jeudi 15 juillet à 10 h 30, avec les Amis de l’Huma Vaucluse, au cinéma Utopia, projection de Jaffa, la mécanique de l’orange, d’Eyal Sivan, suivie d’un débat avec Hassan Zerouki, journaliste à l’Humanité, et Colette Georges de l’Union juive française pour la paix.
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