Envoyer Imprimer Politique / Social - Économie - Article paru
le 16 novembre 2009
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Politique

À Dijon, le drôle de jeu d’une partie du PS

Les clashs médiatiques entre Ségolène Royal et Vincent Peillon ne doivent pas masquer une réalité plus préoccupante, celle de la volonté d’une partie de la gauche de se recomposer vers le centre.

Les apparences sont trompeuses. Certes, la venue inattendue de Ségolène Royal aux rencontres « du rassemblement de socialistes, écologistes et démocrates » samedi à Dijon a bouleversé la donne de cette réunion, qui se voulait un moment de réflexion sur l’éducation. Alors que l’initiateur de ce rendez-vous, le député PS Vincent Peillon, fustigeait Ségolène Royal pour son comportement « infantile et ridicule » cette dernière, rayonnante d’être sous les feux de l’actualité, déclarait vouloir « reprendre pied dans son mouvement ». S’en sont suivi des amabilités de part et d’autre qui n’honorent pas la politique et en donnent de la gauche un spectacle pour le moins désolant. Mais derrière ce cirque à but médiatique, il y une réalité beaucoup plus inquiétante pour les tenants d’une alternative vraiment à gauche. Ce rassemblement, qui réunissait, outre des socialistes, Robert Hue qui se veut « communiste autrement », Marielle de Sarnez, vice-présidente du Modem, Christiane Taubira, des radicaux de gauche, ainsi que, par son frère interposé, Daniel Cohn-Bendit d’Europe Écologie, témoigne de la volonté persistante d’une partie de la gauche de construire, pas à pas, un rassemblement avec le centre au nom de l’anti-sarkozysme

Max Staat

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