Envoyer Imprimer Politique / Social - Économie - Article paru
le 9 novembre 2009
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Politique

Politis invite la gauche au « changement »

Acteurs de la gauche écologiste et sociale, syndicalistes et responsables d’associations se sont retrouvés ce Week-end à Saint-Denis pour discuter du « changement vrai »

Où en est-on à la gauche du parti socialiste à la veille des élections régionales ? C’est en substance la question qui a traversé les débats organisés par Politis ce week-end. Quatre tables rondes, et, dimanche, pour clore les « assises du changement » initiées par « l’hebdo indépendant et engagé » une rencontre avec des représentants du PCF, des Verts, du Parti de gauche (PG), de la Fédération, du NPA, de la Gauche unitaire (GU), des Alternatifs et de République et socialisme. Une occasion pour chacun des intervenants de s’accorder sur « l’urgence à construire une alternative au libéralisme » sans quoi « nous risquons d’assister à une bérézina politique » selon Christian Picquet (GU). Lequel prend pour référence l’exemple italien où la gauche a presque disparu du paysage politique à force de recomposition. Mais si « le désir d’unité demeure bien présent malgré les échecs successifs au rassemblement » comme le note Clémentine Autain, la construire reste un défi. D’autant que les divergences en termes d’alliances recouvrent des désaccord stratégiques plus profonds. Le plus saillant consistant à savoir si oui ou non, bien que minoritaire, ce « Front de gauche élargi » doit prendre des responsabilités dans des exécutifs régionaux dominés par le PS. Au nom du NPA, Myriam Martin refuse la rassemblement « pour faire des coups électoraux » et pointe le risque de « désespérer le peuple » en « trahissant », une fois au pouvoir, les propositions faites en campagne. Un peu court selon Claude Debons (PG) pour qui « ce n’est pas seulement en termes d’alliances que nous avons faillit, mais dans notre capacité à proposer une alternative crédible (…) Il s’agit d’articuler le mouvements social et les luttes politiques » conclut le responsable du Parti de gauche. « Des forces syndicales, sociales, intellectuelles sont disponibles pour rejoindre le camp du changement » fait valoir de son côté Patrice Bessac (PCF) qui pointe aussi le risque d’une « bipolarisation » radicale de la vie politique qui aboutirait à voir s’affronter un pôle social démocrate épaulé du Modem à une droite « populiste- libérale ». « Avec plus de 90% des emplois dans le secteurs salariés, il n’ y a pas a tergiverser pour savoir sur quel front de classe s’appuyer », estime Lucien Jallamion de République et Socialisme « Devenir majoritaire à gauche et dans le pays prendra du temps » concède cependant Christian Picquet. Les échéances régionales marqueront sans doute une étape décisive dans le chantier désormais ouvert depuis le référendum de 2005.

Frédéric Durand

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