Envoyer Imprimer Politique / Social - Économie - Article paru
le 30 octobre 2009
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Débats pour un Front de gauche élargi

Les trois formations unies pour les régionales (PCF, Parti de gauche et Gauche unitaire) ont fait une offre commune à d’autres forces (NPA, Alternatifs…) en vue de listes unitaires.

Les discussions continuent entre les formations du Front de gauche et d’autres forces en vue de la constitution de listes unitaires pour les élections régionales de mars. Mercredi soir, le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire ont soumis une proposition commune au NPA, aux Alternatifs, à la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase) et à République et Socialisme. Dans leur texte, le PCF, le PG et la GU se prononcent pour des « listes au premier tour différentes de celles présentées par le PS et Europe Écologie » et pour « faire barrage à la droite en se rassemblant avec les autres listes de gauche au second tour à l’exclusion de tout accord avec le Modem ». Ces listes prendraient des responsabilités « jusque dans les exécutifs régionaux ». Une participation soumise à des « conditions » portant sur « la possibilité de mettre en œuvre les points essentiels de notre programme ».

« Aucune force n’a répondu par la négative »

Du côté du NPA, qui a renoncé à soumettre une offre alternative comme il l’avait promis, ce texte constitue une « avancée positive », selon Sandra Demarcq, du comité exécutif de ce parti, qui fera connaître sa réponse, le 10 novembre. Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, salue lui aussi des « avancées »  : « Aucune force n’a répondu par la négative », se félicite-t-il. Pour Patrice Bessac, de l’exécutif national du PCF, il appartient au NPA de « sortir du double langage » et de choisir entre la position de fermeture exprimée par Olivier Besancenot, dans Libération de mardi, et celle de la délégation du NPA qui « n’a pas mis de proposition alternative sur la table ». Hier, Sandra Demarcq réaffirmait ne voir « aucune contradiction » entre la position de son porte-parole et celle défendue lors de la rencontre de mercredi. « S’il s’agit de participer à des exécutifs régionaux avec le PS, nous n’irons pas », déclare-t-elle. Retour à la case départ  ? « Il faut sortir du jeu sur les mots, estime Patrice Bessac. Notre proposition est claire  : nous voulons prendre part à des majorités de gauche sur la base de bons programmes. Nous ne souhaitons pas entrer dans un débat sans fin qui multiplie les conditions à la non-participation ».

Sébastien Crépel

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