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FAOUZI ROUISSI

L'ascension fulgurante

 

Faouzi Rouissi figure parmi les joueurs ayant marqué la vie du club Africain et du football tunisien lors du début de la décennie 1990.Révélé au grand public dès l'âge de dix sept ans, ce joueur explosif a fait impression par ses jaillissement et son sens du but qui l'ont rapidement propulsé dans le professionnalisme.

 

Sa réussite précoce est probablement à l'origine de certaines difficultés qui ont freiné son ascension. Né le 26 mars 1971, Faouzi Rouissi ne s'est pas interrogé sur la filière à emprunter. Etudes et football sont son destin puisque ses frères Lotfi et Adel influencent ses penchants.

   

 

Au quartier de Dubosville, les Rouissi assurent l' animation sur les terrains de jeu en compagnie de Hassine Soula (EST, CSHL). En 1981, Faouzi Rouissi fait sa première visite au Parc A pour signer sa licence au CA. A dix ans, il découvre un univers impressionnant et un joueur spectaculaire, Lassad Abdelli, qui sera son idole. Le jeune Faouzi escalade rapidement les échelons, alimentant ainsi les débats au sujet des promesses qu'autorisent son talent, son efficacité et ses aptitudes physiques. En 1988, l'entraîneur Kazbeck l'incorpore dans l'effectif senior et l'aligne pour la première fois face à l'ASK à El Menzah. Une courte victoire (1-0) sert juste pour égayer le souvenir. Mais c'est face au ST qu'il se déploie à fond, inscrivant son premier but.

 

Le 27 novembre 1988, il est à dix sept ans et demi le plus jeune joueur inscrit sur la feuille du match EST-CA. Réserviste, il suit avec fébrilité et émerveillement les rebondissements de la première mi-temps. Son incorporation en seconde mi-temps le fait plutôt souffrir: la défaite (4-2) assortie de l'expulsion de son frère aîné Lotfi et Ben Othman. L'épisode est pénible. Au match retour, Faouzi Rouissi est titularisé, mentalement au point et physiquement au top. La revanche est savourée comme une rédemption même si elle ne perturbe pas l'Espérance, sacrée champion (2-0). La deuxième place obtenue par le CA constitue pour le joueur un bon capital de démarrage. Il lui revient maintenant de le fructifier. Avant d'engager la saison 1989-90 avec l'objectif qu'on devine, il se retrouve impliqué par Tlili puis par Piechniczek dans la double confrontation avec le Sénégal (CAN 90). Dix minutes de jeu à Dakar et le double à Tunis l'ont édifié sur les incohérences du football tunisien. Cependant, les deux défaites (3-0 et 0-1) ne l'ont pas découragé. A son âge et compte tenu de ses ambitions, pareilles épreuves sont utiles, voire nécessaires. Il est déjà assez heureux de figurer à dix-huit ans et demi parmi l'élite du pays et de côtoyer sur le terrain ses références aussi illustres que Tarak ou Ben Yahia. Les éliminatoires de la Coupe du monde mobilisent, alors, son énergie et occupent tout l'été 1989. S'il se contente du banc à Casa, il est, en revanche, associé au triomphe de l'équipe le 27 août 1989 à Tunis face à la Zambie. Il commence à rêver de phase finale mais la Cameroun est un écueil qui requiert du talent, de l'expérience et de la puissance.

 

 

En disputant la dernière mi-temps de la double confrontation, il n'a pu renverser une situation fort compromise face aux futures révélations du Mondial italien. Faouzi Rouissi ne réalise pas qu'il est déjà investi de responsabilités qui dépassent son âge. Inconsciemment, il privilégie le réussite sportive, opérant du coup un raccourci scolaire pour ne pas vivre l'expérience de son frère Lotfi qui n'a pas géré à son avantage son baccalauréat; le championnat est l'épreuve de toutes les ambitions de cet international de fraîche date. Faouzi Rouissi et ses camarades sont, d'abord, échaudés par leur défaite lors de la finale de la Coupe différée au 24 décembre 1989 face à leur éternel rival, l'Espérance. Six jours plus tard, la revanche en championnat (1-0) leur permet de prétendre au titre. Le duel CA-EST est arbitré par un excellent ST. La course au titre tient en haleine tous les sportifs lors de sa phase finale qui a vu l'avance de l'Espérance fondre au profit du CA. Faouzi Rouissi est heureux de coiffer au plateau le champion sortant. A moins de vingt ans, il obtient une consécration nationale méritée et, sur tout, prometteuse. II fête le couronnement par une rencontre de qualité face à l'Angleterre sur son chemin vers le Mondial italien, le 2 juin 1990, à El Menzah (1-1).

 

Mais le joueur s'impatiente pour les compétitions internationales officielles afin d'évacuer les mauvais souvenirs qui subsistent toujours dans sa mémoire. Les six premiers matchs amicaux de l'ère M'rad Mahjoub ne laissent pas présager un tel dessin: deux nuls et deux défaites à domicile et deux défaites à Paris face à la France B (0-4) et à Alger (1-2). F. Rouissi explore l'Afrique avec le CA en Coupe de vainqueurs de coupe et atteint même la finale, ce qui constitue une performance louable pour une première participation à une épreuve continentale.

 

La saison 1990-91 se poursuit sur quatre fronts: le championnat, la Coupe, les éliminatoires de la CAN 92 et la Coupe d'Afrique des clubs champions. Pour un joueur qui n'a pas encore bouclé ses vingt ans, le programme est démentiel, sollicitant un mental de fer. Le benjamin de Rouissi sort du moule de la performance. II répond toujours présent mais sacrifie la compétition nationale au profit des conquêtes continentales. II terrorise les défenses adverses par sa vélocité, sa force de pénétration et son sens du but.

 

Mais le 26 juillet 1991, au Caire, Faouzi Rouissi et ses camarades n'ont connu qu'un quart d'heure de bonheur avant de céder à l'Egypte la qualification à la CAN. Le souvenir amer de ses débuts internationaux face 'au Sénégal aux éliminatoires de la CAN 90 refait surface et provoque en lui une réaction positive. En effet, il se rabat sur la Coupe d'Afrique des. Clubs champions et aborde les deux derniers tours avec une terrible rage de vaincre. Le 5 octobre 1991, il est à la base du triomphe clubiste face aux Zambiens de N'Kana Red nevils, inscrivant deux des trois buts de son équipe (3-0). Cette réussite ne l'a pas dispensé des sueurs froides au match retour (1-4). Dans ces conditions , rater la finale devient une perspective inadmissible, voire insupportable. Le 23 novembre, l'attaquant du CA découvre un public en or qui a défié les conditions atmosphériques pour soutenir son équipe avec, en retour, une récompense qui a dépassé son attente: six buts à deux face aux Ougandais de Nakivubo Villa. Dans les annales de l'épreuve, jamais un tel score n'a été enregistré en finale. Faouzi Rouissi est heureux de réaliser à nouveau un doublé et peut partir à Kampala confiant et serein.

 

Le 14 décembre 1991, il monte, enfin, sur le podium africain avec, toutefois, un petit regret: le forfait du capitaine de l'équipe, son frère Lotfi, blessé. La participation de l'autre frère Adel le console et met sa famille à égalité avec les Sellimi. Le plus important est toutefois, ailleurs: le Club Africain est la première équipe tunisienne à inscrire son nom dans le palmarès de cette prestigieuse épreuve qui en est à sa vingt septième édition. Pour Faouzi Rouissi, le nouveau statut du Club Africain exige une mobilisation totale afin d'éviter toute décompression préjudiciable. La compétition nationale est, alors, abordée avec sérieux et détermination. Mais la concurrence a changé le nom: c'est le CAB qui rivalise avec les champions d'Afrique. le duel est épique et connaît son point culminant lors de la 25ème journée au Stade El Menzah. Le match est très disputé, devenant tendu puis houleux. L'expulsion de son frère lotfi par l'arbitre Jouini compromet les chances de l'équipe qui a besoin d'un petit but pour empêcher les Cabistes d'effectuer par anticipation leur tour d'honneur. Dans la tête de Faouzi Rouissi, seul un miracle peut empêcher ce tour d'honneur. Il se produit quand même à la 96ème minute avec un heading de Mehaissi qui transforme El Manzah en arène indescriptible: d'un côté une galerie clubiste qui baigne dans une extase sublime et de l'autre des supporteurs bizertins dans une déception qui frise la détresse. Le football tunisien a vécu en la circonstance un moment des plus dramatiques et Faouzi Rouissi comprit, à cet instant-là, combien la réussite et l'échec tiennent à un cheveu très mince.

Assuré du titre de champion, il attend la finale de la Coupe pour parachever comme il le souhaite sa saison. Mais ni lui ni son frère Lotfi se seront de la partie pour cause de blessure. Les suppléants ne déméritent pas et offrent au Club Africain le doublé tant attendu depuis ...1973.

Conscient de la débauche exceptionnelle d'énergie, Faouzi Rouissi et ses camarades éprouvent de grandes difficultés lors du quart de finale aller de la Coupe d'Afrique des clubs champions face à El Ismailia. L'élimination a été entrevue dès le match aller (3-3 puis l-3). Le joueur est rapidement rattrapé par les éliminatoires de la Coupe du Monde. Trois semaines après cet échec, il inscrit face au Bénin le premier but sur penalty, annonçant un carton (5-1). Quinze jours plus tard, toute l'Equipe de Tunisie est bloquée face à l'Ethiopie à Addis Abéba (0-0). La situation se complique davantage après le nul concédé à Tunis face au Maroc, le 20 décembre 1992 malgré l'ouverture du score par Faouzi Rouissi (1-1). La Coupe du Monde s'éloigne, alors, de plus en plus. Mais la Coupe Afro-asiatique remportée par le Club Africain lui remonte le moral, malgré son absence au match retour à Ryadh face à Al HilaL (2-1 et 2-2). Le grand chelem ne l'inspire pas le 28 février 1993 quand la qualification à la Coupe du Monde exige la victoire à Casa. Associé à Tlemçani en attaque, Faouzi Rouissi ne peut desserrer l'étau marocain malgré le concours de Limam en seconde mi-temps (0-0). La vingt sixième sélection ne lui donne, donc, pas le visa pour l'Amérique. Seulement, son âge (22 ans), l'autorise à surseoir à l'honneur de disputer une Coupe du Monde.

 

La suite de la saison se résume en un mot: expédier. Au Club Africain, c'est la démobilisation totale alors que l'Equipe de Tunisie observe un long sommeil. Faouzi Rouissi est en rupture d'émotions. Quand il reçoit l'offre de Caen, sa fierté est mise à contribution. Le joueur et son club jugent l'opportunité intéressante et la saisissent après mûre réflexion. Faouzi Rouissi doit ,désormais, s'adapter à l'univers du professionnalisme en vue de répondre à ses exigences. Dans sa mémoire, les exemples ne manquent pas même si les fortunes varient: Limam, Mâaloul, Mahjoubi. C'est à lui maintenant de jouer à fond cette carte. Les qualités techniques et physiques ont besoin de s'appuyer sur un mental solide et une rationalité dans le jeu. il s'accroche avec l'espoir d'en tirer les dividendes sportifs escomptés. Le 22 septembre 1993, il fait son auto évaluation lors de la reprise d'activité de l'Equipe de Tunisie face à l'Allemagne. Le nul obtenu grâce à sa réussite sur penalty autorise son optimisme. La confIrmation face à la Hollande, quatre mois plus tard, le met dans des dispositions psychologiques appropriées pour réussir la CAN 94 à Tunis, ouvrant le score d'un très beau heading. Le joueur se prépare, alors, à renouer avec la réussite après une déprime qui a trop duré. L'événement se transforme, néanmoins, en un fiasco total au grand dam du joueur toujours en quête de satisfaction internationale.

 

Son retour au championnat de France s'opère, alors, dans un état défavorable et le contraint à affronter une dure concurrence pour retrouver sa place de titulaire. Son retour au Club Africain constitue, dès lors, la décision la plus sage, le joueur ayant besoin de retrouver son cadre d'origine. Maintenant, il lui appartient de reconstituer sa crédibilité sportive qui requiert des prestations de qualité. Faouzi Rouissi retrouve progressivement ses sensations d'antan et bénéficie de l'indulgence des supporters mais ne peut associer la réussite collective à son retour. Le CA termine la saison 1996-97 à la troisième place et espère se distinguer en automne dans la Ligue des Champions. Ce ne sera pas le cas. En revanche, la Coupe Arabe des clubs champions organisée à Tunis par le CA lui permet, enfin, de monter sur deux podiums: le CA remporte le trophée alors que le titre de meilleur joueur lui revient. Associé en attaque à Limam et au Marocain Camacho, Faouzi Rouissi est investi d'un nouveau rôle par Exbrayat. Il espère la même réussite en Coupe d'Afrique des nations au Burkina Faso pour mettre fin à une frustration qui dure depuis juillet 1989. Il s'accommode mal de son statut de remplaçant, ce qui affecte son rendement. L'élimination en quart finale face au pays organisateur lui fait vivre le film des participations précédentes pour le convaincre d'une certaine fatalité. Le dénouement le laisse perplexe. Toutefois, la Coupe du monde pointe à quatre mois. S'il n'a pas été un des artisans de la qualification, il espère, en revanche, être du voyage en France. La compétition nationale est désormais, le passage obligé ainsi que la Super Coupe Arabe. Faouzi Rouissi et le Club Africain ratent de très peu le trophée arabe, abandonnent à l'Espérance le titre mais prennent une revanche anticipée en Coupe de Tunisie. Le joueur est heureux d'être l'auteur de l'unique but qui a qualifié le CA aux dépens de l'EST en demi-finale, suite à une action exceptionnelle avec Limam.

En finale, il doit d'abord souffrir devant la témérité des béjaois. En brandissant le trophée pour la première fois en tant que capitaine, il a le sentiment de revenir de loin. S'il fête comme il se doit l'événement, il n'est pas moins angoissé par le doute qui entoure sa participation à la Coupe du monde. L'annonce de la première liste des sélectionnés transforme l'angoisse en très forte désillusion. Finalement Faouzi Rouissi ne pourra pas accomplir son rêve, lui qui a été impliqué dès l'âge de dix huit ans dans cette prestigieuse compétition.

 

La saison 1998-99 se présente ,dès lors, dans un contexte très particulier pour un joueur toujours soucieux de ses performances et de son image. Son très bon démarrage au Club Africain lui permet de séduire Francesco Scoglio le nouvel entraîneur national. Le 4 octobre 1998, il participe à Tunisie- Liberia (2-1) pour le compte de la CAN 2000 avec le sentiment de conjurer le mauvais sort et de prendre une revanche.

 

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