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Mon coeur cessa de palpiter… Ma gorge devint embrasée, iritée… Ma bouche était restée grande ouverte, comme un abîme… Je manquai d’air…

Assise devant l’âtre de ma cheminée, m’amusant à ouïr le bois pétard et à admirer le feu dansant sur le tempo que lui jouait le hêtre grésillé, ses instants me revinrent, comme jalouses de mon bonheur, pour faire évanouir tout sentiment de gaité, qui, pendant un instant, avait illuminé mes yeux d’une rare et éphèmere étincelle.

Une phrase… non imprimée dans ma mémoire mais tatouée, est à l’origine de la vie que je mène en paria, une fois prononcée.

De sa voix sépulcrale et posée, m’avait-elle été dite, alors qu’une pâleur cireuse s’était répondue sur ses traits, ne restant plus trace de sa gaité consulvise.

Le test était positive…. Le premier. Le deuxième. En phase grave.

Depuis, et il y a maintenant un mois delà, ma vie s’est envenimée… comme un minuscule insecte ravageur qui envahisse calamiteusement tout un champs et cause la ruine et la faillite de l’agriculteur, ou alors comme une vaguelette qui vient détruire le château de sable que le môme a pris le soin de construire, ou encore comme un séisme qui résulte l’effondrement d’une majestueuse architecture jalousement entrenue, je me suis écroulée moi aussi. J’ai dimissionné, rompu avec lui, et suis tombée en désuétude, dans mon ermitage. Lui, il était le tout pour la candide femme que j’étais, jusqu’à ce que je me suis réveillée d’un rêve si idylique et chaste pour être éternel.

Mes mains en visière, cachant ma face, puis tout mon corps, m’enveloppant de mes bras… comme pour taire tout le vénin qui coulait dans mon âme ainsi que le poison que battait mon coeur.

J‘ai déjà vidé toutes les larmes de mon corps à pleurer mon sort, remplissant ainsi un océan imaginaire des ténèbres, où chaque larme se transforme en un revenant qui hante tous les instants et tous les lieux.

En face, gisait une pendule. Dedans se berçait un balancier. Les vibrations de celui-là, que je trouvais autrefois atroces et importuns, me sont, aujourd’hui, seuls et uniques acolytes, me portant compagnie avec leur doux et lénifiant ‘tic… tic’.

Cependant, il y a de ses instants où je les arrose puis trompe de vitupérations, chaque fois que je me rends compte que se sont ces ‘tic…tic’s qui me rapprochent de la mort.

Non! pas ce mot. J’en ai la hantise et le coeur qui palpite rien qu’à l’entendre… ce coeur d’ailleurs calciné après s’être percé des septs glaives de la douleur, et toupillé au beau milieu d’une tourmente. Une Idée qui aujourd’hui n’est que conceptuelle et imaginée, à travers le noir, mais qui plus tard, et dans très bientôt deviendra plus palpable…

Comme c’est curieux… Trivalement, chaque fois que je cueille un papier vierge et que j’ai pour but de le déflorer, la peur de la plume que je tins me paralyse les doigts, et une bribe de pitié m’adoucit le coeur, pour n’y réussir onques. Je m’étonne donc en m’appercevant que j’ai déjà crayonné des lignes. Ces lignes…. je ne les metterai pas dans une bouteille et je ne les jetterai pas non plus à la mer, mais je demanderai à quiconque qui les ait lues, qu’il pense aux tant de personnes comme moi, atteintes du Sida… rien qu’une pensée… et pourquoi pas un don…

Rappel: Pas de panique… Ce texte n’est pas une AUTObiographie.

P.S: Pour ceux qui ne le savent pas encore, j’ai posé ma candidature dans le MarocBlogAwards’09, catégorie ROOKIE. Merci pour tous ceux qui ont proposé mon blog… s’il y en a qui l’ont fait bien sûr :) .

Souvenir importun

Ce matin-là, une veulerie titanesque dont je ne pouvais fuir, vint m’envelopper toute entière, me hantant de sa morosité coutumière. Je sortis donc faire un tour, histoire de me rafraîchir les idées.

Une fois dehors, je fus enchantée par la nature resplendissante autour de moi et qui chassa promptement le désagrément qui étreignait mon coeur pour donner place à une félicité béate.

Là-haut s’abritait un soleil, grand et livide, dardant des grêles de flèches d’or, qui m’aveuglaient toute fois que je portais mon regard au grand azur. Au-dessous de ce dernier s’effilaient quelques vapeurs blanches, mais le moindre volute de nuage n’était présent. On aurait dit que c’était une journée printanière, alors qu’on est début décembre…

Les pieds traînards, je déambulais de ruelle en ruelle, alors qu’un mille parfums me sautait au visage, savourant le rajeunissant bonheur que m’offrait sans retenu, et avec grande indulgence la nature clémente, m’éloignant peu à peu de mon chez moi. Mon logis, c’est une maison avec jardin, perdue dans un immense lotissement. Tout autour, une trêve de champs, éparpillés, et quelques bidonvilles.

A mesure que j’avançais, ma marche se ralentissait comme machinalement; il n’y avait de là qu’un instant, je m’aperçus qu’il n’y avait que moi et le bon Dieu à l’horizon… Je fis halte alors, devant un champ de blé.

Comme c’était une colline, je me tins inactive, un bon bout de temps, scrutant le panorama au-dessous. Ici et là, des ‘cabanes’ sordides et mesquins y étaient chichement ‘fabriqués’. A proximité, quelques vaches toutes grêles se déhanchaient au long du pâturage. Plus loin, des enfants montés sur des baudets faisaient le tour des champs. Et à gauche, je distinguais à peine un bâtiment mi-détruit, mi-noirci. À sa vue, je m’étais tout de suite imbue d’un amas de sentiment, réunissant rancoeur et commisération. Çà m’avait fait exhumer un souvenir importun, marqué d’une pierre blanche, intarissable.

Ce fut un Samedi.

Pour fuir la routine, chaque dernier jour d’étude, alors que je sortais à midi, je demandais à mon père de ne pas venir me chercher, et je prenais le bus. Il fallait tout de même qu’il m’attende à l’arrêt de celui-là puisque c’est à quatre kilomètres de la maison. J’ai étais dépitée cette fois-ci de la vieille rengaine que m’avait lancé le chauffeur de bus, ‘wach kayn chi bgar ola walou?’ *, lorsque je lui demandai de me déposer. Je m’étais contenté de lui répondre par un regard torve.

Une fois à terre, la vue d’innombrables automobiles couvrant le sol aride, me surpris, puisque de coutume, il n’y avait que celle de mon père. Ma surprise fut comblée quand je vis une mousse fuligineuse et massive, dansant dans les airs, et qui enfumait de très vastes surfaces.

Il ne me fallait alors qu’un laps de temps pour comprendre que c’était un incendie colossal qui avait généré le gigantesque nuage de fumée noir et épais. Mon père après m’avoir vu venir, se démêla d’une cohue de personne et accourût vers moi, son téléphone en main, s’en servant pour filmer la scène. Il me demanda de le suivre, et avec une obéissance religieuse, je le suivis jusqu’à ce qu’on s’approche de l’endroit de l’incendie.

Un essaim de gens emplissait la place et un tohu-bohu y régnait. On sanglotait. On criait. On blâmait. On perdait conscience. On demandait à appeler encore et encore les pompiers, qui, nonchalamment, n’étaient TOUJOURS pas là!

Une scène des plus atroce au quelle pourrait assisté l’être humain.

Mon père me rapporta le discours que lui avait fait un rescapé, m’expliquant que le bâtiment était un usine de ‘ponge’ qui a pris feu au environ de dix heures et demi, et où les portes de secours étaient occupées, ce qui explique le fait que le personnel de cet usine s’était grillé à l’intérieur, ne trouvant nul issu d’où il pourrait sortir. Certains se sont jetés par la fenêtre, d’autres se sont plutôt occupé à faire leurs dernières prières et peu sont ceux qui s’en étaient échappés.

‘Waa baaaaa!’ criait comme un sourd une jeune demoiselle, qui aurait mon âge, assise sur ses talons, se frappant le front contre le sol, et se relevant pour se le re-frapper encore. Sa voix si doucereuse et perçante appela l’attention de mon père, qui partit la consoler. Ses pleurs, j’en entends encore l’écho, comme sur le haut de la colline, comme ici, devant mon écran d’ordinateur.

rement avez vous entendu parler de cet incendie qui a causé d’IMPORTANTS dégâts humains. Si l’on croit les autorités, ils se comptent par cinquantaine, les hommes et femmes qui ont trouvé leur fin dans cet usine, où les moindres précautions de sécurité n’était présent. Une question se pose…Qui devra-t-on condamné?

PETITE PENSEE A CES GENS-LA, VICTIME DE L’INCOUSCIANCE, DE LA CORROMPTION, DE LA CONVOITISE, DU CAPITALISME, DE LA DICTATURE ET DE L’INJUSTICE !

*Il fallait excuser tout de même son esprit tortu, pour son brillant raisonnement, c’est que c’est la campagne, là où je lui ai demandé de me déposer.

Ses grands yeux s’écarquillèrent et ses deux pupilles s’arrondirent, refusant en bloc et avec toute crudité de me croire… les yeux de mon père quand je lui annonce la lugubre nouvelle, celle du décès de son meilleur ami.

Paralysé jusqu’à en être muet, mon père resta coi et inerte pour un instant, gardant la bouche béante, le temps de concevoir et de réaliser ce que je lui dis. Une goutte d’eau s’écrasa alors, puis chuta du coin de sa paupière, la toute première, l’intarissable.

Infini était son choc, et incommensurable était son émoi; le trépassé s’agissait bien évidemment d’un être qui comptait gros pour lui. Le visage de mon père s’abreuvait aussitôt de larmes, tel un môme à qui l’on a ôté le biberon, et comme s’il eut le vertige, son corps ne se tenait plus d’aplomb.

Je restais hébétée devant ce spectacle macabre, pour que je finisse par verser un abîme de larmes moi aussi. Sans nul doute, ma sensibilité ainsi que l’envie de compatir au chaos de mon père en étaient la cause. Quand je voulus lui sécher ses joues creuses, devenues humecté par le flot ruisselant sur elles, je m’aperçus que mes mains étaient toutes transies et tremblaient au battement de mon coeur. Je les retirai alors, et j’essayais sournoisement de les frotter pour qu’elles se réchauffent.

« Il était aussi cher que çà?! » lançai-je tout un coup, dans ce bruit de pleures, d’une voix saccadée, retenant mes larmes de grand-peine. On semblait ne pas m’écouter pour que je me surprenne lorsque l’aphone qui me jouxtait hocha la tête et esquissa un sourire. Son visage était tellement expressif que je redoublais les pleures.

Il lui fallut beaucoup, beaucoup de temps avant qu’il ne reprenne la voix… « C’était un homme bien » me dit-il, … ensuite «  le meilleur de tous »


« Enfin un nouveau article! » vous exclameriez vous, à l’aperçu de ce nouveau billet. C’est que j’ai été prise de fond en comble par les études… vous l’auriez sûrement compris. Comme je ne l’ai nul part mentionné sur ce blog -moribond, je suis en première année baccalauréat option sciences mathématiques, ce qui fait que je n’ai plus de temps à consacrer au blogging. Je ferais en sorte de publier chaque fois que l’occasion s’y présente, de publier quelque chose…

P.S: J’ai changé de thème; l’antécédent ne me plaisait plus.

C‘est avec une allégresse démesurée et une alacrité sans borgne que je reçoive l’agréable invitation de Mr le Maestro, en ce jour de Ramadan. Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une invitation à une soirée gala, pas non plus à un dîner, mais plutôt à une interview.

J‘acceptai alors, et avec un cœur béant, que je sois l’invité du mois d’août de notre journaliste et que je réponde à ses questions.

Comme je ne compte pas vous faire languir, je vous livre en exclusivité notre petite interview:

1. Maestro Amadeus : Dans ma bulle ! Tant de personnes veulent partager ta bulle ! Avec une entrée rockeuse à la Blogoma, tu ne fais pas parler de toi beaucoup ? Ou bien partout où tu passes tu laisses derrière toi des étincelles ? Puisque une blogueuse de 16 ans mérite au moins plus d’attention, non, tu ne trouves pas ?  Surtout une des Cher9awa ! :P

Salma Cherqaoui : Une entrée ‘3la 9d l7al’, je dirais.

Dansmabulle est mon journal de bord que tout chacun peut sillonner, et que je détiens depuis maintenant un mois et 13 jours. Quand je l’avais enfanté, ce n’était que par pur défi ! Un défi plutôt réussi, puisque mon bébé-blog se porte en bonne santé et hume encore de l’air.

Difficile, quand on a 16 ans, de s’imposer et d’imposer son petit au sein de la Blogoma, surtout que mon bambin n’est pas encore à la hauteur des autres blogs marocains, ce qui, des fois, me décourage énormément. Si ce n’était l’appui de certains bloggeurs, j’aurais déserté la blogosphère marocaine il y a belle lurette…

2. Maestro Amadeus : Et si tu nous parles de l’histoire des autres blogs que tu avais ? Pourquoi un tel échec à ton avis ?

Salma Cherqaoui : L‘échec venait, tout simplement, du fait que je ne savais pas ce que c’est qu’un Blog. Antérieurement, c’était pour moi un espace d’ ‘exhibassions’ de photos, de ‘blabla’, de ‘déclaration d’amour’, et rien d’autres. Ce n’est qu’en découvrant la Blogoma que ma propre définition du blog a changé. C’est devenu alors un espace d’échange, ou l’on reçoive plus que l’on donne.  ‘Blog’ m’est maintenant synonyme de Partage, un milieu dans le quel l’on peut communiquer ses idées et ses positions aux autres internautes.

3. Maestro Amadeus : Ton deuxième billet a traité les années de plomb. A vrai dire je n’ai pas osé le lire, pour des raisons personnelles, ça m’a même fait fuir, j’en ai tellement honte. Crois-tu qu’on devrait plutôt en tant que jeunes redécouvrir notre passé, et même s’il soit NOIR, on devrait se réconcilier avec ? Et si tu pouvais définir Driss BENZEKRI en quelques mots, voire quelques lignes ?

Salma Cherqaoui : La gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais plutôt de se relever après la chute. Cette citation de Confucius est valable pour les Hommes comme pour les Nations. Se relever de sa ruine, requiert à la fois sève et volonté. En épiant le passé de son pays, noir ou coloré soit-il, l’on devient plus robuste et plus déterminé, et le résultat est subséquemment plus lumineux. Je pense donc, qu’en tant que jeunes, qu’il est bénéfique de connaître le passé ténébreux de notre Maroc, pour un futur proche plus ensoleillé et davantage plus fleuri   …

Quant à Driss Benzekri, ce n’est pour moi qu’un timbre avec le quel ils ont tamponné l’enveloppe ‘Droit de l’homme au Maroc’, afin qu’ils puissent l’envoyer à la poste, pas plus.

4. Maestro Amadeus : Ton troisième billet traitait ce que l’on appelle « rendivo » rencontres organisées à l’avance. Est-ce une évolution grâce aux nouvelles technologies ?

Salma Cherqaoui : Ce troisième billet, j’y raconte une journée assez spécial, celle d’un ”rendivo” effectivement. Mais malheureusement un ”rendivo” tombé à l’eau !

Depuis quelques petites années, les rencontres via le Net paraissent fonctionner de mieux en mieux. L’on a tous dans notre entourage des couples qui annoncent fièrement s’être rencontrés sur Internet… Puisque aujourd’hui, il suffit de se munir d’un ordinateur et d’une connexion Internet, pour rencontrer des personnes avec le profil qu’on demande. On se mail, on discute, on se plait, et le tour est joué ! Mais ça ne marche pas à tous les coups, comme dans le cas par exemple de ma copine, Fedoua… Il faut alors toujours faire attention, puisque la fiabilité des informations de l’autre coté de l’écran n’est pas sûre à 100%.

5. Maestro Amadeus : La gastronomie ! Ton quatrième billet, on y va doucement sinon ma salive coulera ! Préfères-tu Choumicha, ou feu Bergach ? Faudrait qu’on cuisine ensemble un jour ! :D

Salma Cherqaoui : Née de parents ‘cordon-bleu’, la gastronomie a toujours eu beaucoup de place au sein de ma modeste famille. Mécaniquement, ça a eu une place dans mon blog aussi…

Choumicha ou Bergach… ?

Hmm… Je répondrais sans hésitation  feu Abderrahim Bergach.

Grâce à ses études sur l’art culinaire, sa gastronomie a un caractère très scientifique, si je puisse dire ainsi; il justifie tout ingrédient et toute méthode. D’ailleurs, il cherche la qualité plutôt que la quantité, contrairement à Choumicha, qui présente chaque jour plusieurs recettes. Cela ne veut pas dire que je n’apprécie pas Choumicha, loin de là. C’est une lady ingénieuse et émérite, c’est juste que je n’aime pas beaucoup le coté majoritairement occidental de ses recettes.

6. Maestro Amadeus : Si je vais suivre ce rythme je n’arriverai pas à te poser toutes les questions qui passent à travers mon esprit. Donc, à croire ta « Mea culpa », tu étais très vilaine quand tu étais petite, non ? :D Madame Bovary a joué un rôle pour que tu deviennes une enfant-femme plus mûre ?

Salma Cherqaoui: Vilaine, un peu oui ! Depuis toute petite, Salma a été la fille hardie, désobéissante, courageuse et surtout la releveuse de défis. Je ne reculais devant aucun péril, quel que soit les conséquences. Aujourd’hui, que j’ai 15 ans et 9 mois très exactement, j’ai perdu un brin de mon intrépidité…

Mais je suis loin d’atrophier mon entêtement…

Mure… je ne le suis que partiellement. Que je détienne un blog et que je lise ‘Madame Bovary’ ne veut pas dire que je suis une enfant mure, cher Maestro.

Qui sait, peut-être que la Blogoma fera de moi une, de très bonne heure.

7. Maestro Amadeus : Je ne cesse de découvrir des choses très intéressantes sur toi et sur ton entourage ! Yugurta ; ne ressemble-t-il pas au pot de yaourt qu’on mangeait tout petit ?

Salma Cherqaoui : Exactement, Yugurta est tout comme un pot de yaourt, sauf qu’il ne  se vide jamais. Chaque fois qu’on croit l’avoir tout vider et d’avoir manger la dernière cuillère, il se remplit de nouveau. Dégustes-en, il (le yaourt) est tellement délicieux, je te l’assure Maestro…

8. Maestro Amadeus : Sur ton dernier billet, tu viens de traiter un drame social, celui d’une jeune fillette attaqué par un chien dangereux ; pourras-tu transmettre un message à tous les lecteurs pour sensibiliser leur entourage sur cette situation, qui est devenue hélas, très répandue au Maroc ?

Salma Cherqaoui : En écrivant ce dernier article, les larmes tombèrent de mes yeux sans relâche. J’ai été si touchée par cet événement tragique qu’a connu la vie de la petite Najwa que j’ai jugé apodictique d’en faire un article. Depuis, je porte une rage d’hyène pour tout dresseur de chiens dangereux.

Si je devrais passer un message ça serait tout simplement d’en faire plus attention, et d’éviter leurs compagnies, parce que même lorsqu’on est maître, le danger est toujours présent, puisque ces monstres à quatre pattes sont imprévisibles.

9. Maestro Amadeus : Une dernière question, qu’espères-tu de la Blogoma ?

Salma Cherqaoui : La Blogoma… Je n’espère d’elle plus grand-chose puisqu’Elle m’a presque Tout donné, même ce que vous ne pouvez imaginé…

Je lui dois la connaissance d’une myriade de personnes tout simplement ‘géniaux’, dont toi indubitablement. Je m’égarerais en te citant mes amis bloggeurs, tellement ils sont nombreux…

Ça m’a permis aussi d’élargir mes connaissances dans moult domaines et de faire grossir mon petit dictionnaire tout maigre.

Que lui demander alors de plus ?

10. Maestro Amadeus : Et le dernier mot, à toi !

Salma Cherqaoui : Merci à toi, cher Amadeus, de m’avoir fait l’honneur d’être ton invité numéro 3. Çà a été un vrai plaisir de répondre à tes questions. Je saisi aussi cette agréable occasion pour te souhaiter encore une fois un Ramadan Moubarak, à toi ainsi qu’à tout bloggeur Musulman :)))).

Je voyais deux boules noires d’où jaillirent des regards ombreux et amers.

Je voyais un visage blafard et écœurant dénotant un chagrin sans limites.

Je voyais un corps filiforme et efflanqué enfuie dans une couverture et placé dans le fond de la salle.

Je voyais une âme innocente plongée dans un profond désarroi.

Je voyais Najwa Awane.

Telle je percevais la fillette a qui l’on a arrachée sauvagement la VIE et qu’on a privée cruellement d’ENFANCE.

Vous aviez peut-être déjà entendu parlé d’elle à la Télé, à la Radio ou dans les journaux. Moi, c’est chaque jour que j’en entends parlé, puisqu’elle n’habite qu’à une cinquantaine de mètres de chez nous. Cette jeune fille de 9 ans, aux cheveux longs et aux traits très fins, menait une vie des plus paisible avant qu’un Pit-bull ne lui éboule la vie.

Un damné Pit-bull qui lui a métamorphosé le sourire en larme, la quiétude en appréhension, et l’Eden en enfer.

”Dimanche 27 janvier, vers 16h30, un pitbull a sauvagement attaqué une petite fille âgée de 9 ans au quartier Islane sur la route de Bouskoura. La fillette, qui était en train de jouer dans la rue, s’est retrouvée, en une fraction de seconde, sous la mâchoire du pitbull…rapporte le Matin quelques jours après l’accident.

Dans une version plus avérée et plus détaillée que j’ai eu du père de la victime lui même, le jeune enfant patinait avec ses rollers dans une zone non assurée par l’opération gardiennage du quartier au nord-ouest de celui-là.

Le hasard des sorts a voulu qu’un propriétaire d’un molosse se baguenaudait en compagnie de son Pit-bull dans les mêmes parages.

Le hasard des sorts a voulu aussi que ce chien de race mortelle assaille la jeune fille et s’empare de ses jambes, refusant en bloc d’obéir à son maître. Najwa, affolée, se mit à hurler à tue-tête. Cinq personnes arrivèrent aux lieux après avoir entendu les exhortations de la jeune fille. Tous essayèrent d’intervenir, mais vainement, le chien n’était pas paré à abandonner sa victime, il était bien buté d’avoir sa chair. Même en enfonçant une chaîne métallique dans son dos ce ne fut le succès. Ce n’est qu’après une laborieuse bataille, que les gardiens arrivèrent finalement à maîtriser le monstre. Déjà trop tard : la pauvre jeune fille a plusieurs blessures importantes au niveau de ses deux jambes. Le propriétaire l’emmène dans une clinique à Casablanca pour disparaître juste après avec son chien. La fillette fut opérée, par un spécialiste en chirurgie vasculaire. Une opération qui dura CINQ heures et qui, dit-on, a été 100% réussite.

La nouvelle ne tarda pas à se répandre dans notre quartier. Anxiété, détresse, et commisération devinrent les sentiments de tout habitant. Beaucoup, voire la majorité des résidents adoptants des chiens dangereux décidèrent de s’en débarrasser. Mais la frayeur planait toujours.

Grâce a Dieu, Najwa a repris progressivement le cours normal de sa vie, elle s’est mit à marcher, puis à courir, et plus tard à aller à l’école.

L‘on croyait que cette page ténébreuse a été tourné et enterrée une fois pour toute.

L‘on se trompait.

Des mois plus tard, un gardien nous a transmit un papier, contenant ceci :

‘Najwa Awane est dans une situation trop critique, ‘inaha bayna lhayati wa lmawt’.

Veuillez déverser une … (…)’

Je relis la première phrase afin de bien saisir ce qui y était écrit et instinctivement, des gouttelettes d’eau s’amassèrent au coin de mes yeux.

La terreur hérissa mes poils, l’embrouillamini me les rabattit, et l’anxiété me les hérissa derechef.

Quand j’ai demandé des informations, l’on m’expliqua que Najwa a été transféré au CHU Avicenne à Rabat, puisque de multiples interventions chirurgicales s’imposaient, et qu’elle risquait sérieusement la vie.

Monsieur Awane nous explique quedurant la seconde Intervention au CHU Avicenne à Rabat, et après 16h d’affilée d’opérations, des complications sont apparues (thrombophilie générale), Najwa a subit une amputation du 1/3 inférieur du cuisse gauche, c’était l’unique solution pour que Najwa reste en vie selon l’équipe du Professeur  BENSAID.

Il a fallu alors 41 jours et la volonté de dieu pour que Najwa Awane s’en sorte et qu’elle revient chez elle, hélas, avec une chaise roulante …

Encore une absence.

Longue, très longue cette fois-ci.

Je serais en train de vous mentir si je me justifie par le fait que mon pc est encore bloqué ou alors parce que je ne dispose guère de temps. L‘honnête raison, chers lecteurs, est que je me suis résolue à abandonner ce blog.

Après avoir passé tout un mois à ses flancs, je me décide de le quitter, atterrante et tout en pleurs.

Peut-être c’est parce que je ne me sentais pas à la hauteur.

Peut-être que je m’étais occupée d’autre chose.

Peut-être aussi pour une distincte raison.

Impuissante, étais-je, comme un capitaine regardant sombrer le navire qui engloutit avec lui toute sa fortune.

Pusillanime, demeurais-je, comme un élève oscillant qui cache son doigt derrière son pupitre, se doutant de l’exactitude de sa réponse.

Comme je viens de vous le dire, j’étais sur le point de jeter la manche et abandonner ce petit espace, si ce n’était une personne très chère qui m’a redonné confiance en moi-même et qui est le sujet de cet article.

Il me serait vraiment ardue de décrire cette âme, ô combien affable et fantaisiste.

Elle vit dans un monde qui lui est personnel, un monde de fées et de lutins. Occasionnellement, son aménité ne lui empêche de me laisser faufilé entre les fentes de cet univers énigmatique, et combien je le trouve curieux et inouï chaque fois que je m’y noyaute.

Poète, écrivain, aventurier, sorcier, érudit, cinéaste, humoriste, militant, philosophe, voyageur, et je ne sais ce que je n’ai encore découvert en toi Yugurta.

Il se nomme ainsi, celui qui est venu à mon secours lors de ma noyade et grâce à qui je n’ai éprouvé de dommage, louange à dieu.

Lui aussi est un bloggeur, c’est d’ailleurs à travers son blogue ‘envoûtant’  que j’ai fait sa connaissance.

Un blog tout simplement HORS PAIRE : Yugurta.net.

Il fête aujourd’hui son anniversaire, et je n’ai trouvée  nul autre moyen de le lui souhaiter qu’un billet dédié à lui.

Au nom de toute la blogoma, je te souhaite un joyeux et heureux anniversaire Yugurta et que cet an de plus soit le radieux début d’une année réussie et de joies infinies.

Note: Ce billet est écrit depuis avant hier, et il n’a pas été mis en ligne pour les pannes d’électricité et de connexion que connait notre quartier.

Rnnng…
On tintinnabulait à la porte. Comme l’interphone ne fonctionnait plus, je dus sortir pour voir qui c’était. J’ouvris la porte. Il n’y avait personne. Je tournais ma tête à gauche et à droite. Toujours personne. J’abandonnais promptement mes recherches et je voulus fermer la porte jusqu’à ce que je m’aperçoive de deux cartons titanesques et géants devant moi. A la hâte, j’essayais de les déballer, et c’est là que je découvris des centaines de romans et bouquins amoncelés en vrac, les uns sur les autres dans un pêle-mêle. Je compris vite que çà venait de notre voisine de droite, vu que ce n’était pas sa première initiative. C’était une femme aisée, d’une cinquantaine d’années mais toujours fraîche et gracieuse comme si elle en avait qu’une trentaine. Malheureusement je ne la connais que trop peu. Le nombre de fois où je lui avais parlé ne dépasse guère les cinq depuis que notre maison jouxte la sienne. ‘Coucou Salma’ me héla-t-elle de sa voix délicieuse et si sucrée, en sortant de son jardin. Ma théorie fut correcte. Çà provenait bien d’elle. Je partis la saluer. Et comme elle était amène et hilarante. Les mots m’étaient fuis lorsque je voulus la gratifier pour ce trésor de bouquins. J’essayais de combiner les mots appropriés et idoines mais vainement, la peur de ne la remercier décemment me collait les lèvres et me serrait la gorge. Je l’interrogeais sur la santé de ses deux fils que je n’ai toujours pas eu l’occasion de voir, sinon que dans la télé, pourtant ils habitent bien dans le toit à côté. On causa pour quelques minutes et je la quittai. Mon père vint  à mon secours et m’aida à faire rentrer ces cartons si pesants. Une fois entrés, je les examinais. C’était effectivement un TRÉSOR. Il y avait à peu près trois cent livres, bouquins et encyclopédies de tous genres et en toutes les langues. J’entrepris bientôt dans le rangement de ceux-ci dans la bibliothèque du Bureau, tout en mettant de côté les bouquins qui me semblaient intéressants. Je trouvai un Flaubert: ‘MADAME BOVARY‘. Je connaissais le livre depuis le CE2 pour avoir lu un passage dans notre manuel (Le Nouveau), que j’ai beaucoup apprécié à l’époque. Je fis une autre rencontre avec Madame Bovary en 5ème avec un tout autre passage, que j’ai davantage adoré. Je me souviens bien que notre prof nous avait fortement recommandé de le lire. Je le trouvais par hasard chez ma grand-mère et j’entamais sa lecture. Malheureusement je n’éprouvais aucune jouissance en le bouquinant, de plus, son volume était plus grand que ma tête elle même, âgée à l’époque de douze ans. Je l’abandonnais bientôt. Mais ce fit si différent qu’on je le lis hier soir. La description si fine et si délicate de Gustave Flaubert me permet de bien visualiser les personnages et les décors. Les faits sont rapportés de telle sorte qu’on se laisse imaginé dans une salle de cinéma devant les scènes du roman. Une histoire inspirée par un fait divers, Flaubert consacra 5 ans en sa rédaction pour être poursuivis après sa parition, sous inculpation d’outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs.

A lire absolument !

Je vous propose d’écouter Unfaithful, comme l’a été Madame Bovary, de la sublime Rihanna.

Très chers lecteurs, très chères lectrices,

Je m’excuse profusément pour cette longue absence d’une durée de 6 jours, pendant laquelle je n’ai édité nul article. La panne de mon ordinateur d’une part, et d’autre part l’inspiration qui me fait défaut ces jours-ci, sont causes principales de cette disparition inopinée. Ce sont d’interminables excuses  que je vous présente et que je vous prie vigoureusement d’accepter. Mea Culpa, Mea Culpa, Mea Maxima Culpa.

Vous étiez nombreux à demander la suite du billet ‘Un rancard tombé à l’eau’, je vous présente alors en exclusivité le deuxième et dernier épisode. Je tiens à préciser que je l’ai écrit à la hâte, et j’espère sérieusement que  vous ne soyez désappointés et qu’il ne vous déplaira guère même si j’en doute fort.

Pour ceux qui ont loupé le premier épisode : ‘Un rancard tombé à l’eau – 1er épisode’

La Suite :

… Et avant que Fedoua ne puisse changer d’avis, je la saisis de la main et me dirigeai vers lui.

Une fois trop prêtes :

«    -    C‘est toi ? demanda Fedoua en s’adressant au gars en question. Non ! Ce n’est pas lui, allons-nous en Salma.

-          Si, c’est moi ! répondit-il, tout en collant un large sourire qui laissait voir ses dents crottés. Enfin, je vous ai trouvé ! Il fit un soupire de louange et de ravissement et reprit, mais j’ignore toujours qui de vous est Fedoua

-          C‘est elle, lui montrai-je de mon index. Moi, c’est Salma. Et toi, tu te nommes comment ?

-          Issam, me répondit-il fièrement.

-          Ravie MR Issam. Très enchantée de te rencontrer.

-          OH ! Moi aussi. Et  tout en gardant le sourire aux lèvres, nous salua. »

Tout au long de notre discussion, où je ne faisais entendre ma voix que trop peu, je le passais au crible et j’en tirais un portrait.

Il flottait dans une chemise tavelée en couleur rose ornée de chamarrures et baignait dans un pantalon opalin XXL extrêmement large. Une dizaine de piercings enjolivaient affreusement son visage émacié et exsangue, et une balafre de deux pouces sur le front l’embellissait d’avantage. Pendant mon inspection, je remarquai des babouches noircies et décaties qui me rappelèrent le camembert pourri. J’eus une sensation de dégoût et de répugnance singulière. Je ne savais comment allons nous passer toute une séance avec un tel gars. Nous nous regardâmes, Fedoua et moi, et nous nous jetâmes toutes les deux des regards d’exclamation pendant quelques secondes jusqu’à ce que son téléphone sonna. Il prit de l’écart pour répondre et nous saisissions ces minutes pour susurrer :

-          Salma ! On doit s’enfuir ! Me chuchota-t-elle.

-          Mais où veux tu qu’on décampe ma chérie ? En plus, on a déjà prit nos tickets, répondis-je.

-          C‘est vrai… me dit-elle d’un air éploré, la tête baissée.

-          Tu n’aurais pas par hasard un moyen pour s’échapper de ce rustre appart la fuite ?

-          Je ne vois nulle solution moi ! Le voilà qui raccroche. Essayons de sympathiser avec lui le plus possible. On s’est déjà engagé en lui parlant, on a plus rien à faire.

-          On verra bien comment pourra-t-on sympathiser avec lui …

Il partit bientôt prendre son ticket, et combien on pouffa de rire pour son français hors paire. Une fois en salle et avant la projection du film il n’arrêtait de parler. Ses propos étaient très drôles.

Je me souviens bien combien je ris ce jour-ci. Je sentais même que  je m’étais trouée les poumons à force de rire. Tantôt on ricanait pour ses dits tantôt on riait sur lui. Une fois le film lancé, tout le monde se tut. J’échangeais de temps à autre des chuchotis avec Fedoua. Quant à Issam, il était imbibé dans le silence jusqu’à la fin du film. Il avait fait moult tentatives au près de ‘sa princesse’ comme il préférait l’appeler : il lui prenait la main, la chatouillait, la serrait dans ses bras, mais elle le fuyait continûment. Après avoir quitter la salle, nous l’alertions que mon père nous attend déjà dehors. La nouvelle le désola copieusement. Nous fîmes nos excuses et demandâmes de nous tirer. Il fit signe de consternation, me salua, prit sanguinairement le bras de Fedoua, et me demanda de les attendre 2 minutes. Mais qu’elle fut la réaction de celle-là. Elle le repoussa de  toutes ses forces et lui répondit avec hargne qu’on devait y aller et nous le laissâmes blotti comme un mur, bouche en bée, avant qu’il s’en aille . Mon père n’était pas encore là comme on le prétendait. Il ne fallait tout de même pas manquer le coucher du soleil.

The end.

Comme Koxie, je vous dit :

Gare aux cons [ Garçon ] !

De la fenêtre de ma chambre, un jeudi 31 Juillet, à 11 heures du soir, je remarquai un ciel placide et spécialement étoilé, quand je sortis ma tête et voulue fermer les volets. Un froid ouaté me caressa alors le visage et m’enivra. Je restais donc quelques bonnes minutes, le menton sur mes paumes et les coudes sur le mur de la fenêtre sous l’effet d’un sentiment que je ne reconnu guère, avant que je ne repris conscience. Comme je viens de le dire, la sensation qui m’emporta il y a peu m’était inconnue. J’essayais de l’identifier, de la reconnaitre, mais vainement : elle m’était complètement étrangère. J’eus l’idée de m’installer dans notre petit jardin afin de re-profiter du froid enivrant qui me causa l’ébriété et qui  façonna dans mon esprit cet ambiguïté de sentiments.

Il faisait un bon air dans le jardin. Roses et fleurs exhalaient une fraîche senteur. Arbres et plantes émanaient des effluves capiteuses. Même dans son sommeil, la nature était toujours resplendissante. Je respirai une poignée d’air et emplissais mes narines par un délicieux mélange de parfum d’herbe humide , tantôt plaisant, tantôt gênant. Et là encore, la même sensation me revint et m’enivra une fois de plus. Je m’y plongeai alors et je me laissai aller…

Cette atmosphère feutrée et paisible me laissa ruminante… Des souvenirs importuns que je croyais avoir enterré me revenaient. Des réminiscences lointaines n’exhumaient de mon esprit. Je revus d’un œil étranger et en un temps bref toute ma vie. Et je m’aperçus combien l’être humain peut être méchant à l’égard de personnes qui l’ont aimé, combien l’Homme peut facilement pardonné des gens qui lui ont causé tant de mal, combien les personnes sont égoïstes et ne pensent qu’à eux même, combien … Toutes ses idées ne veulent dire qu’une seule chose, c’est que dans ce monde, MAL et BON existent et qu’on est loin d’être PARFAIT.

Je saisis l’occasion pour présenter mes Mea Culpa aux gens qui ont souffert à cause de moi, (même si après tout, çà ne sert à rien, mais je tenais à le faire), aux personnes qui m’ont pardonné après les péchés que j’ai commis à leurs égards, aux gens qui ne m’ont pas pardonné, en leur disant que l’être humain de sa nature peut se tromper.

C‘est à tout ces gens que j’adresse la phrase çi-dessous :

JE VOUS DEMANDE LE PARDON !!

J’ai une lugubre nouvelle à vous annoncer, très chers lecteurs et lectrices, vous qui m’encouragez tellement à aller de l’avant dans le monde de la Blogosphère par vos commentaires cadencés, vos visites ascendants, votre soutien et appuie permanant,…, je me désole infiniment de ne pouvoir vous remercier décemment et comme il le doit… La misérable nouvelle, la voilà :

Il y a deux jours, mon ordinateur s’est subitement bloqué !

Et depuis, je me plonge dans l’ennuie, cette chose si hideuse et si laide, que vous redoutez tous, moi, je m’y baigne et je suis loin d’en sortir, parce qu’il reste encore un mois et demi de vacances . Encore un mois et demi avant la rentrée des classes. Encore un mois et demi à se morfondre devant un ecran de télé. Encore un mois et demi à laver la vaisselle de chaque repas. Encore un mois et demi à … Ne rien faire.

Je sens que sans mon ordinateur, je ne suis qu’un rien.

SOS Please, SOME ONE HELP ME !

Note: Ce billet, je l’écris depuis le pc de mon père, il m’a accordé 2 heures par jour. Le ladre !

Il me semble qu’il est apodictique de rédiger un succulent et savoureux billet dans mon humble blog sur l’art culinaire, moi qui suis une vraie GOURMANDE et une envoûtée de la gastronomie. Cet univers magique et titanesque, que seuls les fins gourmets parviennent à pénétrer. Pour la cuisine comme pour la pâtisserie, elles requièrent à la fois  minutie et savoir faire qui s’acquissent mécaniquement avec l’expérience. Nous, les marocains, sommes trop chanceux de posséder une des meilleures cuisines dans le monde. Des myriades de livres ne seraient suffisants pour transcrire les différentes recettes traditionnelles que s’octroyaient nos aïeules de bouche à oreille, de génération en génération, toutes exquises les unes que les autres et avec des saveurs toutes aussi variées. Qui ne connaît, où soit-il, l’inégal Tajine aux boulettes de viande ou alors l’incomparable Couscous de légumes, ou encore le remarquable Thé à la menthe. Assurément personne. Ainsi, et depuis bien longtemps, la cuisine marocaine a été universalisée et mondialisée pour la haute qualité de ses recettes et pour ses cuisiniers ingénieux et chevronnés.  Malheureusement, je ne connais de celle-là que trop peu… Par contre, je suis férue et éprise de pâtisserie. Je vous propose alors des Baghrirs, ou les crêpes mille trous, une spécialité purement marocaine, que je viens de préparer tout à l’heure pour le goûter. Elles n’étaient pas toutes réussites, mais c’est ma première tentative, ça se comprend.

Pour les ingrédients, il vous faudra:

-1 bol de semoule fine

-1/2 bol de farine

-1 cuillère a café de sel

-1 sachet de levure chimique

-2 bols d’eau tiède

-2 cuillères a café de levure boulangère

-1 cuillère a café de sucre semoule

Une fois les ingrédients supra sont sur table, commencez ainsi :

Dans un récipient, mélangez la semoule, la farine, le sel ainsi que la levure chimique. Mixez ce mélange avec de l’eau tiède en ajoutant la levure boulangère, diluée dans un peu d’eau tiède, et le sucre. Réservez votre crème obtenue et laissez lever une heure. Juste avant la cuisson, remuer le liquide avec une louche. Sur une poêle bien chaude, versez la quantité d’une petite louche de crème et faites cuire la crêpe uniquement du dessous sans la retourner.

Une fois cuites, servez les accompagnées de miel et beurre fondu, d’huile d’olive, ou simplement de confiture.

Régalez vous !

L‘été, c’est la clémence du soleil jaune et chaud, la délicatesse du ciel azur et limpide, et c’est notamment aussi des sorties entre amis.

Fedoua, une demoiselle qui compte abondamment à mes yeux, et que j’aime tant, m’avait suggéré de regarder un film toutes les deux, histoire de se détendre et jouir de plaisants moments ensemble. J‘acceptai sitôt et à cœur béant l’initiative, bien que ce ne fut la première. Il fallait se fixer alors sur jour et heure, et après de longs pourparlers, nous nous mettions d’accord sur Jeudi à 15h.  Comme prévu, elle passa chez moi à l’heure calculée, et sa maman nous déposa à l’arrêt du bus. Nous prîmes le 9, et après une quarantaine de minutes nous arrivâmes à la corniche d’Ain Diab. Il faisait cet après-midi de Jeudi une température caniculaire, ça nous a malheureusement privé de ballade en cote. Et à l’abri de ce soleil torride, nous rentrions à O-Gallery, fort connu pour ses boutiques de marque haut de gammes. Nous fîmes toutes les deux heurtées, une fois entrées dans le premier store (Mexx), par les prix inabordables des vêtements étendus sur leurs vitrines. N‘empêche, on continua notre ballade durant laquelle on parlait de moult sujets. Je me souviens qu’elle m’avait dit qu’un gars avec qui elle avait lié une certaine amitié sur  MSN, une fois au courant de notre sortie, lui avait déclaré, et non demandé, qu’il nous rejoindrait au Cinéma. Railleuse, je lui répondis : ‘Et c’uila n’a rien à foutre ?! Bien sur qu’il n’va pas v’nir. Du moins, c’est ce que je croyais 16h30, il était temps pour nous de se diriger vers Mégarama. J‘avais auparavant vu les bandes d’annonces des films en salle, et j’avais opté pour  Hancock. Mon choix se justifiait sur le fait que d’un part, on n’avait jamais vu de film comique ensemble, et d’autre part parce qu’une amie me l’avait conseillé. Fedoua ne s’était pas opposée. Nous primes alors nos tickets. C‘est là que mon amie avait surgi :

« - Salma, je suis foutue, me cria-t-elle, d’une voie anxieuse et embarrassée. Il est là.

- Mais qui est là ?

- Lui, celui de MSN, je ne sais même pas comment il se nomme.

- Non (un Non allongé bien sur) ! Et comment tu l’as reconnu ?

- Par ses vêtements, il m’avait dit que pour que je le reconnaisse, il allait mettre un haut rose et un pantalon blanc. »

Je retournais alors, et de mes yeux fureteurs je lançais mon moteur de recherche, avec blanc et rose comme mots clés, et je vis le mec en question. Que quelques mètres nous séparaient de lui, ce qui m’a rendu la tache aisée et m’a permis de bien le scruter et d’en tirer une description. Bâti à chaux et à sable, sa carrure râblé dénotait méchanceté et agressivité. Ses cheveux en bataille couleur d’ébène allaient bien avec la rondeur de son visage au teint de lys, et de ses petits yeux pétillants jaillir de doux regards qui me firent changer d’avis sur lui. Dorénavant je le trouvais sympa et gentil. Au moment où j’examinais la victime, Fedoua, turbide, se cachait derrière son sac. Je lui ai gentiment demandé d’aller vers lui et lui dire ‘Coucou, c’est moi !’, mais elle ne désirait pas et continuait a se cacher. ‘Fedoua, çà te plairais que quelqu’un te poses un lapin ?’ lui demandais-je d’un ton sérieux. Et instantanément, elle prit son courage à deux mains et se dirigea vers lui. C‘est là qu’elle vit un autre mec, avec les memes couleurs des vetements, çà veut-dire un haut rose et un pantalon blanc. Aussi baba l’une que l’autre, nous restâmes bouche bée sans mot dire. On vit bientôt le premier mec avec une autre nana, on comprit donc que ce n’était pas lui, et que c’était le jeune homme qu’on venait de percevoir. Celui-là se déplaça, prit son téléphone, le colla à son oreille, et ne cessa de tourner la tête à gauche et à droite. Il n’y avait plus de doute. C‘était lui A suivre.

‘La prise de conscience de la gravité des violations de droits humains au Maroc est l’émanation de tant de sacrifices consentis dans une lutte de longue haleine des prisonniers politiques et des organisations humanitaires. Parfois au péril et au prix de leurs VIES…’. Ainsi débute Abdelkarim El Ouassouli, professeur universitaire à Tour, la préambule de son œuvre ‘Entre le discours et les réalités’, parut en Mars 2006 et publié par ‘Annahj Addimocrati’ (la voie démocratique).Vous l’aurez assurément compris, le contexte historique de son ouvrage est celui des années de plomb, ces années où droit et démocratie étaient sérieusement effacées du répertoire marocain, et où le peuple subissait une répression au quotidien tablée sur terreur et obéissance.

Les violations graves des droits humains au Maroc et depuis l’indépendance ont été multiformes et systématiques. Elles n’ont épargné aucune forme de contestation qu’elle soit politique, syndicale ou sociale, qu’elle soit individuelle ou collective. Les victimes se comptent par dizaines de milliers. Des hommes et des femmes qui ont choisi de ne pas accepter l’inacceptable en relevant le défi, un défi qui leur a coûté très cher…

Abdelkarim est le frère d’Omar, l’un des disparus et victimes des violations des droits humains, et qui mène acharnement, ainsi que sa famille, un combat depuis bientôt 25 ANS, pour connaître la vérité et rien d’autre: Omar est-il mort ou vivant ? Une question qui me fait chagriner chaque fois que j’y pense, moi qui ne suis que voisine de leur frère Abdelhak, je me demandais alors qu’elle serait la souffrance et l’affliction dans laquelle serait plongée celle qui l’a enfanté… ‘Le pire des supplices qu’une mère puisse vivre est celui de la disparition de l’un de ses enfants, dit Abdelkarim. L’attente de revoir ce présent absent est interminable. Serait-il encore en vie ? Serait-il en train d’être torturé  et humilié ? A-t-il encore sa raison ? Le verrai-je avant de mourir ? …’ Elle espérait ardemment le voir avant son décès, c’est peut-être même ce qui la maintenait toujours en vie. Malheureusement, son souhait ne fut point comblé, elle s’est éteinte l’année précédente avant même le moindre signe de vie.

Qui est Omar ?

(Ce texte a été rapporté de l’ouvrage ‘Entre le discours et les réalités’, dans ‘Chroniques d’une lutte pour la vérité, la justice et contre l’impunité’).

Né en 1955 à Jorf, province d’Errachidia au sud-est du Maroc… Omar a eu son bac en 1975 option Sciences expérimentales, s’inscrit  ensuite à l’ENA (école nationale d’agriculture à Meknes), pour obtenir en 1979 le diplôme d’ingénieur agricole… Membre actif au sein de l’association des étudiants de l’ENA et militant pour la levée de l’interdiction de l’UNEM au sein du courants des étudiants progressistes (les Basistes) proche de la nouvelle gauche… il a été nommé ingénieur agricole à la Direction Provinciale à Kenifra… Il a été sujet à plusieurs menaces policières… En 1983, il a pu obtenir un emploi au bureau d’études ITECO à Agadir ou il est resté  jusqu’en 1984 date de sa disparition… Rien après.

Je voudrais bien, et c’est ce que j’espère sérieusement, en rédigeant ce billet, que vous ayez une petite pensée pour les familles des victimes, disparus, exilés ou torturés, ces familles ballottées entre espoir et désespoir et qui continuent à attendre et à lutter, et qui ne demande que de disposer des dépouilles des leurs, afin de les enterrer dignement. Certains ont prit la relève, d’autres ont préféré lutter. Une lutte qui va de la simple protestation jusqu’à l’organisation de manifestations et grèves de la faim pour revendiquer d’une part, l’amélioration  des conditions de détention ainsi que la reconnaissance  du statut de prisonniers politiques ou d’opinion et le regroupement des détenus. Alors qu’à l’opposé des tortionnaires occupent toujours et gaiement  leurs postes et certains dans les hautes  sphères du pouvoir. Juste ? …

P.S : Prière de porter un œil critique sur mon article, je viens d’entamer la blogoma, je ne suis donc que novice, vos conseils et critiques me seront de grande aide, vous qui avez été nourri dans le sérail.  Et merci d’avance.

Et c’est parti !

Salut !

Maintes étaient mes essais et tentatives de créer mon blog personnel, où rancœur et allégresse y étaient soigneusement mêlées et amalgamées, et où mes coups de gueules et coups de cœur y faisaient gentiment part. Hélas! Tous ceci devenaient par la suite que des projets embryons, et ne vivaient que trop peu, -vous l’aurez compris, l’appui et le soutien des lecteurs, par leurs visites et leurs commentaires, sauvagement inexistant- ou alors ne vivaient même pas, puisqu’ils n’étaient jamais nés, les projets, sinon que dans mes pensées. Mais cette fois, c’est pour de bon :

Je déclare publiquement et officiellement la création de mon premier blog*.

Une fois le pronunciamiento de la création du nouveau blog est fait, une présentation de l’éditeur de celui-la s’exige.

Salma Cherqaoui, née dans une des plus glaciales nuits d’hiver à Abijaad, un vendredi 3 décembre 1992, et habite depuis à Casablanca dans un lotissement au milieu de nul part, et mène une vie très commune et largement ordinaire, celle d’une lycéenne marocaine de 16 ans. Pour de ce qui est goûts, penchants et aptitudes personnels, vous les découvrirez tout au long de ce blog, je ne vous en dirais rien.

Sur ce, je vous souhaite très bonne visite dans mon humble et modeste blog, et çà me ferais d’avantage plaisir si vous postiez un tout petit commentaire, et je vous dis, à la façon de Simple Plan :

Welcome to my life !

* Il est vrai que j’avais précédemment créé 4 blogs sur Skyrock, tellement vils et anodins que je préfère ne pas citer leurs liens, mais ce n’était que des albums photo.

Note : ce design est provisoire, en attente de le personnaliser, j’ai opté pour ce thème vu le dynamisme qu’il émane.

Me contacter : mood_injoy@hotmail.com